Elle est la première banque d’affaires au monde et son rôle dans le futur à court terme des Girondins est primordial. La banque Rothschild, sollicitée par Frédéric Longuépée en parallèle de la mise sous protection du tribunal de Commerce de Bordeaux, est au cœur du processus qui devrait, sauf improbable retournement de situation, conduire le club à quitter les mains de King Street dans les semaines à venir. C’est elle qui est chargée de recevoir les candidats à une reprise pour qu’ils puissent présenter les grandes lignes de leur projet, les personnes qui l’incarnent et surtout son financement. L’étape est indispensable pour faire le tri dans les dossiers, car les intérêts ne manquent pas autour d’un club qui reste attractif grâce à son histoire, son implantation dans la région et sa marque. « Il faut prouver que les moyens sont là. Venir avec cinq millions sur un compte en banque ne suffit pas », sourit un connaisseur du milieu. Les rendez-vous avec les potentiels repreneurs ont déjà débuté. En parallèle, le mandataire ad hoc, Frédéric Abitbol, en lien avec la banque, a pu avancer sur le terrain des créances du club, qu’il est chargé d’évaluer et, si possible, de réduire ou de rééchelonner. Selon nos informations, il n’y a pas de mauvaise surprise à ce niveau. La grosse majorité des dettes est constituée de celle due à Fortress, 38 millions plus les intérêts, remboursable à l’échéance d’octobre 2022. Comme nous vous l’indiquions mardi, le fonds basé à New York, qui gère quelque 52 milliards d’actifs, serait prêt à ne pas faire de difficultés pour étaler les échéances de remboursement. La prochaine étape est fixée au 24 mai, lendemain de la dernière journée de championnat. Il s’agit de l’ouverture de la « data room », c’est-à-dire l’ensemble des données relatives aux finances et à la gestion du club. Seuls les candidats jugés crédibles par Rothschild y auront accès. Ils pourront également, selon une source proche, s’appuyer sur le rapport d’audit commandé par Rothschild au cabinet Eight Advisory et qui est attendu aux alentours du 20 mai. Viendra ensuite le temps des offres. Les repreneurs intéressés sont désormais avisés que le déficit prévisionnel pour la saison prochaine est estimé entre 50 et 60 millions d’euros. L’inconnue concerne les droits télé, une variable majeure dans les budgets des clubs. Ils ne sont toujours pas attribués et le président de la LFP, Vincent Labrune, entend faire voter le 3 juin le passage de la Ligue 1 de 20 à 18 clubs au démarrage de la saison 2022-2023. Une fois les offres sur la table de Rothschild, qui les transmettra en même temps au mandataire ad hoc, King Street pourra choisir. S’ouvrira la phase dite de négociations exclusives. L’intérêt du fonds est de trouver un accord avec un repreneur durant l’actuelle procédure de protection du tribunal. Cela lui permettra notamment d’éviter un redressement judiciaire, qui donnerait la main au tribunal de commerce, gèlerait les dettes (1) et mettrait King Street en porte-à-faux vis-à-vis de Fortress. Dans un milieu où la réputation et la confiance sont primordiales, ce serait un vrai coup dur pour le fonds. Dans ce contexte, le risque d’une cessation de paiements avant le 23 mai (qui entraînerait une pénalité de 15 points au classement donc une relégation) semble d’autant plus éloigné que le président des Girondins, Frédéric Longuépée, a assuré que les salaires seraient bien versés. Aux candidats intéressés de trancher : faut-il formuler une offre rapidement, ou au contraire attendre un éventuel redressement pour ne pas avoir à assumer les dettes, mais en courant le risque d’être coiffé au poteau ? « Un redressement judiciaire n’est jamais l’idéal mais cela nous permettait de réaliser des investissements dans ce qui compte, le sportif », avançait Pascal Rigo dans son interview à « France Football » cette semaine. Reste à voir s’il s’agit d’une stratégie assumée ou d’un coup de bluff. Outre Rigo, Élie Simon (à la tête d’un groupe suisse spécialisé dans la technologie financière) et Bruno Fievet se sont publiquement déclarés. Ce calendrier serré est aussi dicté par la logique sportive, puisqu’il faudra préparer l’équipe - quels joueurs et avec quel entraîneur en cas de départ de Jean-Louis Gasset ? - et l’audition devant la DNCG. Le gendarme du football français, conscient que le flou entourant les droits TV réduit la visibilité des clubs, ne débutera pas ses auditions avant la fin du mois de juin. (1) En cas de redressement judiciaire, et dans l’hypothèse ou toutes les dettes ne seraient pas apurées, le représentant des créanciers, le second personnage de la procédure, pourrait se retourner contre King Street pour qu’ils mettent la main au portefeuille dans le cadre d’une action en comblement de passif. D’où l’intérêt du fonds de trouver une solution amiable dans le cadre du mandat ad hoc. En vertu du principe “un tien vaut mieux que deux tu l’auras” les créanciers peuvent souscrire à un accord amiable, une procédure devant un tribunal de commerce pouvant être très longue. Par Vincent Romain - v.romain@sudouest.fr Elle est la première banque d’affaires au monde et son rôle dans le futur à court terme des Girondins est primordial. La banque Rothschild, sollicitée par Frédéric Longuépée en parallèle de la mise sous protection du tribunal de Commerce de Bordeaux, est au cœur du processus qui devrait, sauf improbable retournement de situation, conduire le club à quitter les mains de King Street dans les semaines à venir. C’est elle qui est chargée de recevoir les candidats à une reprise pour qu’ils puissent présenter les grandes lignes de leur projet, les personnes qui l’incarnent et surtout son financement. L’étape est indispensable pour faire le tri dans les dossiers, car les intérêts ne manquent pas autour d’un club qui reste attractif grâce à son histoire, son implantation dans la région et sa marque. « Il faut prouver que les moyens sont là. Venir avec cinq millions sur un compte en banque ne suffit pas », sourit un connaisseur du milieu. Les rendez-vous avec les potentiels repreneurs ont déjà débuté. En parallèle, le mandataire ad hoc, Frédéric Abitbol, en lien avec la banque, a pu avancer sur le terrain des créances du club, qu’il est chargé d’évaluer et, si possible, de réduire ou de rééchelonner. Selon nos informations, il n’y a pas de mauvaise surprise à ce niveau. La grosse majorité des dettes est constituée de celle due à Fortress, 38 millions plus les intérêts, remboursable à l’échéance d’octobre 2022. Comme nous vous l’indiquions mardi, le fonds basé à New York, qui gère quelque 52 milliards d’actifs, serait prêt à ne pas faire de difficultés pour étaler les échéances de remboursement. La prochaine étape est fixée au 24 mai, lendemain de la dernière journée de championnat. Il s’agit de l’ouverture de la « data room », c’est-à-dire l’ensemble des données relatives aux finances et à la gestion du club. Seuls les candidats jugés crédibles par Rothschild y auront accès. Ils pourront également, selon une source proche, s’appuyer sur le rapport d’audit commandé par Rothschild au cabinet Eight Advisory et qui est attendu aux alentours du 20 mai. Viendra ensuite le temps des offres. Les repreneurs intéressés sont désormais avisés que le déficit prévisionnel pour la saison prochaine est estimé entre 50 et 60 millions d’euros. L’inconnue concerne les droits télé, une variable majeure dans les budgets des clubs. Ils ne sont toujours pas attribués et le président de la LFP, Vincent Labrune, entend faire voter le 3 juin le passage de la Ligue 1 de 20 à 18 clubs au démarrage de la saison 2022-2023. Une fois les offres sur la table de Rothschild, qui les transmettra en même temps au mandataire ad hoc, King Street pourra choisir. S’ouvrira la phase dite de négociations exclusives. L’intérêt du fonds est de trouver un accord avec un repreneur durant l’actuelle procédure de protection du tribunal. Cela lui permettra notamment d’éviter un redressement judiciaire, qui donnerait la main au tribunal de commerce, gèlerait les dettes (1) et mettrait King Street en porte-à-faux vis-à-vis de Fortress. Dans un milieu où la réputation et la confiance sont primordiales, ce serait un vrai coup dur pour le fonds. Dans ce contexte, le risque d’une cessation de paiements avant le 23 mai (qui entraînerait une pénalité de 15 points au classement donc une relégation) semble d’autant plus éloigné que le président des Girondins, Frédéric Longuépée, a assuré que les salaires seraient bien versés. Aux candidats intéressés de trancher : faut-il formuler une offre rapidement, ou au contraire attendre un éventuel redressement pour ne pas avoir à assumer les dettes, mais en courant le risque d’être coiffé au poteau ? « Un redressement judiciaire n’est jamais l’idéal mais cela nous permettait de réaliser des investissements dans ce qui compte, le sportif », avançait Pascal Rigo dans son interview à « France Football » cette semaine. Reste à voir s’il s’agit d’une stratégie assumée ou d’un coup de bluff. Outre Rigo, Élie Simon (à la tête d’un groupe suisse spécialisé dans la technologie financière) et Bruno Fievet se sont publiquement déclarés. Ce calendrier serré est aussi dicté par la logique sportive, puisqu’il faudra préparer l’équipe - quels joueurs et avec quel entraîneur en cas de départ de Jean-Louis Gasset ? - et l’audition devant la DNCG. Le gendarme du football français, conscient que le flou entourant les droits TV réduit la visibilité des clubs, ne débutera pas ses auditions avant la fin du mois de juin. (1) En cas de redressement judiciaire, et dans l’hypothèse ou toutes les dettes ne seraient pas apurées, le représentant des créanciers, le second personnage de la procédure, pourrait se retourner contre King Street pour qu’ils mettent la main au portefeuille dans le cadre d’une action en comblement de passif. D’où l’intérêt du fonds de trouver une solution amiable dans le cadre du mandat ad hoc. En vertu du principe “un tien vaut mieux que deux tu l’auras” les créanciers peuvent souscrire à un accord amiable, une procédure devant un tribunal de commerce pouvant être très longue. Par Vincent Romain - v.romain@sudouest.fr Le programme de la semaine Lundi : Repos Mardi : 10h à huis clos Mercredi : 10h à huis clos Jeudi : 10h à huis clos Vendredi : 10h à huis clos (ouvert aux médias) Samedi : 16h à huis clos Dimanche : Bordeaux-Lens à 21h Aucun entrainement à l'heure du match......mais comment vont-ils faire ces pauvres petites choses fragiles, surtout maintenant qu'ils ont demandés l'autogestion pour les 2 derniers matchs..... Le programme de la semaine Lundi : Repos Mardi : 10h à huis clos Mercredi : 10h à huis clos Jeudi : 10h à huis clos Vendredi : 10h à huis clos (ouvert aux médias) Samedi : 16h à huis clos Dimanche : Bordeaux-Lens à 21h Aucun entrainement à l'heure du match......mais comment vont-ils faire ces pauvres petites choses fragiles, surtout maintenant qu'ils ont demandés l'autogestion pour les 2 derniers matchs..... Les joueurs ont demandé la mise à l'écart de Gasset et ont demandés de s'auto-gerer jusqu'a la fin de la saison. Longuépée et roche ont maintenu leur confiance envers Gasset Les joueurs ont demandé la mise à l'écart de Gasset et ont demandés de s'auto-gerer jusqu'a la fin de la saison. Longuépée et roche ont maintenu leur confiance envers Gasset Ils n'ont pas l'air de savoir faire leurs lacets tout seul, alors penser à une autogestion je n'ose imaginer la catastrophe. Qu'ils donnent de l'intensité sur une rencontre, ce sera déjà pas mal. Ils n'ont pas l'air de savoir faire leurs lacets tout seul, alors penser à une autogestion je n'ose imaginer la catastrophe. Qu'ils donnent de l'intensité sur une rencontre, ce sera déjà pas mal. Depuis 17h00, l'appel aux candidats pour les girondins est clos. 4 dossiers sont sur la table : 1°) Le projet de Fievet 2°) Le projet de Rigo 3°) Un autre projet français 4°) Le projet porté par le groupe chinois Fosun Affaire à suivre.... Depuis 17h00, l'appel aux candidats pour les girondins est clos. 4 dossiers sont sur la table : 1°) Le projet de Fievet 2°) Le projet de Rigo 3°) Un autre projet français 4°) Le projet porté par le groupe chinois Fosun Affaire à suivre.... Selon sud Ouest Ils sont au moins trois encore dans la course. Ce lundi, les candidats restants pour la reprise des Girondins avaient jusqu’à 18 heures pour transmettre une offre ferme de reprise à la banque Rothschild, mandatée pour gérer la cession. Selon nos informations, trois ont franchi le pas, chacun de leur côté : l’ancien propriétaire du Losc Gérard Lopez (depuis une semaine), le duo Pascal Rigo/Stéphane Martin et l’ancien directeur général de la Ligue Didier Quillot. L’homme d’affaires Nicolas Hoang, qui n’avait déjà pas formulé d’offre préliminaire, est resté sur la ligne de départ. Pour mieux s’associer, ensuite, avec un voire deux autres projets ? Ces derniers jours, il se murmurait que lui, Rigo et Lopez pourraient s’entendre dans un deuxième temps. Ce qui constituerait un dossier particulièrement solide. Des contacts sont en tout cas établis. Lopez est soutenu par au moins un fonds prêteur, Rigo et Martin par trois principaux partenaires (pas de fonds italien) et Didier Quillot par des investisseurs anglo-saxons et français. Sauf surprise bien cachée par Rothschild, le club et King Street, aucun autre candidat ne s’est avancé. La décision, prise par King Street, l’actuel propriétaire, et Fortress, à qui le club doit 38 millions d’euros de dettes (plus des intérêts élevés), ne devrait pas intervenir dès ce lundi soir, plutôt en milieu de semaine. Sauf si une alliance venait accélérer leur choix… Selon sud Ouest Ils sont au moins trois encore dans la course. Ce lundi, les candidats restants pour la reprise des Girondins avaient jusqu’à 18 heures pour transmettre une offre ferme de reprise à la banque Rothschild, mandatée pour gérer la cession. Selon nos informations, trois ont franchi le pas, chacun de leur côté : l’ancien propriétaire du Losc Gérard Lopez (depuis une semaine), le duo Pascal Rigo/Stéphane Martin et l’ancien directeur général de la Ligue Didier Quillot. L’homme d’affaires Nicolas Hoang, qui n’avait déjà pas formulé d’offre préliminaire, est resté sur la ligne de départ. Pour mieux s’associer, ensuite, avec un voire deux autres projets ? Ces derniers jours, il se murmurait que lui, Rigo et Lopez pourraient s’entendre dans un deuxième temps. Ce qui constituerait un dossier particulièrement solide. Des contacts sont en tout cas établis. Lopez est soutenu par au moins un fonds prêteur, Rigo et Martin par trois principaux partenaires (pas de fonds italien) et Didier Quillot par des investisseurs anglo-saxons et français. Sauf surprise bien cachée par Rothschild, le club et King Street, aucun autre candidat ne s’est avancé. La décision, prise par King Street, l’actuel propriétaire, et Fortress, à qui le club doit 38 millions d’euros de dettes (plus des intérêts élevés), ne devrait pas intervenir dès ce lundi soir, plutôt en milieu de semaine. Sauf si une alliance venait accélérer leur choix… C'est certainement mieux que finr en N3, mais à quel prix pour le club. Nous allons continuer à souffrir. C'est certainement mieux que finr en N3, mais à quel prix pour le club. Nous allons continuer à souffrir.Les news du Haillan : Entraînements, revues de presse....
Data room et audit financier
En attendant les droits TV
Dégainer ou attendre
Publié le 06/05/2021 à 22h26
Mis à jour le 07/05/2021 à 16h01Data room et audit financier
En attendant les droits TV
Dégainer ou attendre
Publié le 06/05/2021 à 22h26
Mis à jour le 07/05/2021 à 16h01
Publié le 14/06/2021 à 19h18
Mis à jour le 14/06/2021 à 19h20Pas de candidat mystère… a priori
Publié le 14/06/2021 à 19h18
Mis à jour le 14/06/2021 à 19h20Pas de candidat mystère… a priori
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#61 · 5 mai 2021, 22 h 44 min#62 · 7 mai 2021, 22 h 30 min#63 · 10 mai 2021, 11 h 08 min#64 · 10 mai 2021, 19 h 11 min#65 · 11 mai 2021, 23 h 06 min#66 · 12 mai 2021, 19 h 54 min#67 · 24 mai 2021, 20 h 25 min#68 · 14 juin 2021, 22 h 26 min#69 · 22 juin 2021, 11 h 11 min#70 · 22 juin 2021, 19 h 08 min