Le forum

Please or S’enregistrer to create posts and topics.

Les news du Haillan : Entraînements, revues de presse....

PrécédentPage 15 of 15

Voilà voilà......ça vous tente une 3ème saison dans l'anonymat ?...

La conférence de presse du jour

 

Alors rien à voir avec nos girondins.....quoi que........

Salaires impayés, dettes, grève : le Boavista FC grandement menacé par une crise historique

Ca fait peur et nous ne sommes pas à l'abris.

Naaaaaaaaaaaan, la situation est reglé à Boavista........tout va bien...

INFO “SUD OUEST” - Le Basque Santiago Cucci, président exécutif intérimaire de l’OL en 2023, et l’entrepreneur Michaël Benabou négocient avec Gérard Lopez pour racheter le club. Ils étaient à Bordeaux en début de semaine

Qui sera propriétaire et gestionnaire des Girondins de Bordeaux l’été prochain, au moment de se présenter devant la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) pour faire valider les comptes et approuver le budget de la saison prochaine ? Il n’est pas garanti que la mission sera encore assumée par Gérard Lopez, actionnaire à 99,9 % (*) et président depuis l’été 2021.

En décembre dernier, les Girondins annonçaient avoir lancé le processus pour une ouverture de leur capital à un actionnaire minoritaire, censé épauler financièrement Gérard Lopez. Courant janvier, après la révélation par « Sud Ouest » de l’hypothèse d’une cession du club, le club faisait savoir qu’un scénario envisageait effectivement une prise de participation majoritaire par un autre acteur, mais que l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois resterait quoiqu’il arrive aux commandes.

Avec un fonds américain

L’option d’un changement de propriétaire et de gestionnaire est pourtant bien sur la table. D’après l’entourage de Gérard Lopez, trois entités sont actuellement en négociation avec lui et ont accès à la « data room », un serveur sur lequel sont entreposées les données financières, comptables et sociales du FCGB.

Selon nos informations, au moins l’un de ces trois projets souhaite devenir à la fois actionnaire majoritaire et gestionnaire des Girondins. Il est porté par le Basque Santiago Cucci, président exécutif intérimaire de l’Olympique lyonnais de juillet à décembre 2023, et Michaël Benabou, un entrepreneur français.

Ils n’ont pas donné suite à nos sollicitations.

Toujours selon nos sources, les deux hommes sont épaulés par un fonds d’investissement américain déjà présent dans le sport et « l’entertainment ». Ce fonds - dont le nom n’a pas fuité - ne viendrait pas en tant que créancier mais comme actionnaire. La nuance est importante : un fonds prêteur perçoit chaque année des intérêts sur la dette, souvent élevés, et envisage une « sortie » (un remboursement complet) trois à cinq ans plus tard.

Dans le cas présent, l’investissement serait à plus long terme, même si l’idée reste de faire progresser la valorisation du club au fil des années pour permettre, ensuite, une revente des parts avec plus-value. Une délégation de huit personnes menée par Santiago Cucci accompagné de membres du fonds américain a, selon nos informations, visité le 13 février le centre d’entraînement du Haillan puis le stade Matmut Atlantique en compagnie du directeur général Thomas Jacquemier

Qui sont Cucci et Benabou ?

Santiago Cucci, 54 ans, est né au Pays basque. Il a passé son enfance entre Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, est diplômé d’une école de commerce. Il a travaillé pour plusieurs marques de prêt-à-porter (Quiksilver, Tommy Hilfiger, Marc Jacobs, Kaporal) avant d’intégrer Levi Strauss, dont il a été le vice-président pour la zone Europe du Sud, puis d’être nommé directeur général monde de la marque Dockers, qui appartient au groupe, à San Francisco. Son fils, qui a débuté à l’Arin Luzien, évolue en U18 à l’Atletico Madrid. Si ce projet de reprise des Girondins devait aboutir, il deviendrait le président d’un club qu’il supportait étant plus jeune.

Michaël Benabou, 60 ans, a fait fortune en co-fondant le site Ventes Privées (renommé depuis Veepee) et en revendant ses parts au début des années 2010. Il a ensuite fondé son family office, la Financière Saint-James, qui investit principalement dans l’immobilier et des start-up prometteuses. Rien à voir avec le sport, donc. Il a été convaincu par son ami Cucci de l’accompagner dans ce projet en tant qu’actionnaire. Selon Challenges, sa fortune est estimée à 1,1 milliard d’euros.

À quel prix ?

La question financière est évidemment centrale dans cette opération qui se dessine. Combien valent les Girondins ? Et combien Gérard Lopez peut-il espérer pour la vente de tout ou partie de ses parts ? Dans le monde du foot et de la finance, la plupart des acteurs estiment que le club vaut… zéro. Il n’a aucun actif immobilier, quasiment aucun actif joueur, est actuellement en L2 où les recettes sont très inférieures à la L1. Son train de vie, surtout, est disproportionné. Le déficit d’exploitation de l’exercice 2023/2024 sera d’au moins 30 millions d’euros, il faudra signer un (très) gros chèque en juin pour franchir l’écueil de la DNCG et très probablement un autre en juin 2025, surtout si Bordeaux reste en L2.

Comme le mercato de janvier l’a prouvé, Gérard Lopez n’a pas l’intention de remettre au pot, sauf en cas de besoin immédiat de trésorerie. Cela ne joue pas en sa faveur. Il a acquis le club en L1 auprès de King Street pour un euro symbolique et c’est sous sa gouvernance que Bordeaux a été relégué en L2. Les négociations sont forcément serrées : n’importe quel repreneur potentiel souhaite prioritairement flécher son argent vers le développement du club, mais il faut aussi ménager une porte de sortie décente à Gérard Lopez.

Après tout, celui-ci a investi 25 millions d’euros en capital et 40 en compte courant d’actionnaire. Il en a déjà récupéré 17 grâce aux ventes de Junior Mwanga et Dilane Bakwa à Strasbourg. Le voir s’en aller les mains vides semble peu réaliste, ne serait-ce que parce qu’il a été le seul à pouvoir reprendre le club en L1 en 2021. Il a aussi considérablement réduit la dette due à Fortress et King Street, passée de 53 à 3 millions d’euros. Les discussions se poursuivent et l’heure tourne. Si le club devait vraiment être cédé à un nouveau propriétaire-gestionnaire, le plus tôt serait le mieux pour préparer la saison prochaine.

(*) Une poignée d’actions reste détenue par l’association FCGB, représentée au Conseil d’administration du club par l’ancien président Jean-Louis Triaud, et Olivier Lange, fils d’un autre ancien président, Jean-Didier Lange.

 
PrécédentPage 15 of 15