Le forum

Please or S’enregistrer to create posts and topics.

Les news du Haillan : Entraînements, revues de presse....

A priori c'est les plus gros salaires qui sont concernés. Il se murmure que certains ont déjà refusés.

Je me mets 2 secondes dans la peau de Lopez : Je vais voir le joueur : 

1°) Il acceptent de partir, OK

2°) Il ne veut pas partir, mais accepte de baisser son salaire : OK

2°) Il ne veut pas partir et refuse de baisser son salaire : foutu pour foutu, ce sera la banc de la N3 TOUTE la saison. 

 

Après tout, il ne faut pas oublier que si nous sommes en L2, c'est à cause des joueurs

 

Mexer par exemple, pourrait très bien dire : OK, j'ai fait de la merde, je suis en partie responsable : OK, on passe mon salaire de 130ke/mois à 80ke/mois pour cette saison, idem pour Oudin et tous les autres. Et puis perso, je pense qu'il est aisé de vivre avec 80ke/mois....

 

Le souci, c'est qu'ils n'en ont rien à foutre du club. Donc soit ca dégage soit en N3, sans jouer, jusqu'a la fin de leur contrat et on verra ce qu'ils feront après. Niang, même Auxerre n'en veux pas, il espère trouver quoi après, jamais plus il ne trouvera un club qui va lui proposer 90ke/mois

Je crois que la question n'est pas de savoir  ce qu'ils vont devenir après Bordeaux. 

Concernant Niang c'est Lopez qui a fait le forcing pour le faire venir, c'est Lopez qui lui a proposé ce salaire, c'est Lopez qui l'a imposé à la place de Mara ou autres. Rien ne nous dit que Barbet Nsimba ne soient pas des boulets en puissance impossible à dégager dans quelques mois. 

Le dévalorisation salariale aurait dû être anticipée par Admar, directeur sportif, depuis plusieurs mois. Il s'avère que ce n'est pas le cas. C'est tout de même révélateur d'un cruel manque de professionnalisme.

Concernant les joueurs, ils nous ont fait honte plusieurs fois et ont réussi par leurs comportements sur le terrain et autres  à faire descendre le club. Donc ok, nous supporters nous avons envie qu'ils dégagent vite et loin. Malheureusement ils ont des contrats en or massif par rapport à leur niveau réel et investissement. On peut rajouter les comportements détestables des Lopes(z) et autres membres du club qui ne pensent qu'au pognon à  se faire sur le dos du FCGB. Raison pour laquelle je pense qu'un loft en ce moment reste une solution stérile. Il suffit de voir nos lofts précédentes.

Franchement nous sommes dans une situation ultra délicate, la Dncg ne nous lache pas à raison, nous n'avons pas vraiment d'autre  choix que d'aligner notre N3,  jeunes , mecs à relancer et nos dirigeants continuent leurs conneries en insistant à faire vivre le club au dessus de ses moyens en cherchant à faire venir des gars à fort salaire sans équilibrer la masse salariale. Non mais sérieux il y a des claques qui se perdent. Si tu veux faire partir des indésirables et créer une union sacrée il faut arrêter de prendre les gens pour des cons.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une visite guidée du Parc Lescure / stade Chaban-Delmas, ça vous tente?
Alors rendez-vous samedi 10, de 10h à 18h. Gratuit, sans réservation, durée 1 heure environ. Entrée Place Johnston.

Préservons Lescure qui, avec les associations sportives de Lescure, invite le public à venir découvrir le site à l’occasion d’une journée « Sport et Patrimoine » unique, ce samedi 10 septembre.

Des visites du Parc Lescure et du stade Chaban-Delmas, théâtre des exploits passés des Girondins de Bordeaux, vont permettre de partir, de 10 à 18 heures, à la découverte du riche patrimoine architectural, historique et sportif du site. Le collectif des habitants de Lescure promet également des visites du quartier de Lescure où se mêlent harmonieusement le style néoclassique, l’éclectisme, l’Art déco et le style international. Départs à 10 heures, 14 heures et 15 h 30. Ces visites sont gratuites, sans réservation préalable.

https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux-a-la-decouverte-du-parc-lescure-et-du-stade-chaban-delmas-12145504.amp.html

https://www.facebook.com/preservonslescure/posts/pfbid0cTz2ZKSMqcJdkn3vGbDPsE5NFCGKNPgQivZ15nLcVpyr5UR8f3fFWctqEf9N4MNcl

https://twitter.com/PreservonsL/status/1567558624595116032

 

 

23 ans, carrière terminée, sans qu'elle ai jamais démarré...Pois chiche dans la tête aidant...

Bon ben voilà, on s’arrêtera en 32ème de finale de coupe de France cette saison : Girondins - Rennes

Pas d'accord. Sur le papier il n'y a pas photo. Vont-ils aligner l'équipe type? Nous prendre de haut? A nous de jouer le petit de la Coupe en espérant aller aux pénaltys.

Citation de zezubial le 27 novembre 2022, 12 h 35 min

Pas d'accord. Sur le papier il n'y a pas photo. Vont-ils aligner l'équipe type? Nous prendre de haut? A nous de jouer le petit de la Coupe en espérant aller aux pénaltys.

Tu crois sincèrement que nous pouvons rivaliser avec le 3ème de L1 ?

Perso j'ai bien peur que fin Janvier notre saison soit plié.

26/12 : Le Havre - Bordeaux

30/12 : Bordeaux - Sochaux

07/01 : Bordeaux - Rennes

10/01 : Caen - Bordeaux

13/01 : Bordeaux - Amiens

28/01 : Dijon - Bordeaux

31/01 : Bordeaux - Le Havre

 

7 matchs et non des moindre en 5 semaines

Admar Lopes, directeur sportif des Girondins, évoque pour « Sud Ouest » le début de saison du club, le mercato de janvier et sa mission depuis 18 mois

1. Le début de saison réussi

 

Ce début de saison est-il conforme à ce que vous attendiez ou est-il inespéré ?

Après tout ce qu’il s’est passé durant l’été, l’incertitude autour du club, on a tout fait pour créer une équipe compétitive capable d’atteindre un objectif cohérent avec l’histoire des Girondins, avec une pression normale dans un tel club. On a commencé avec un effectif très jeune. On savait que la plupart de nos jeunes étaient à un niveau intéressant, mais on ne peut jamais être sûrs de rien. Quoiqu’il arrive, avec cet effectif équilibré et cohérent, on a projeté de jouer le haut de tableau et être le plus compétitif possible, à cette place-là, à ce moment-là.

Qu’est-ce qui a changé par rapport à la saison dernière ?

Pratiquement tout ! Autour de l’équipe, on sentait la fatigue liée aux dernières saisons, à l’instabilité dans la direction, au manque de visibilité. Ça créait une ambiance un peu lourde. On a fait confiance au coach (David Guion, NDLR), qui a l’expérience et les compétences nécessaires. On a décidé avec lui de faire des modifications dans le staff technique, dans le médical, le team manager, l’attaché de presse… Ça nous a apporté de la fraîcheur, une nouvelle dynamique. Au niveau de l’effectif, c’était le moment de changer de cycle pour créer une mentalité de vainqueur, un ADN. Aujourd’hui, on a des joueurs qui connaissent le club et la région, on a fait monter des jeunes. Enfin, la saison dernière, on avait beaucoup de joueurs en prêt à cause de l’encadrement de la DNCG, et on ne voulait pas que ça se reproduise.

Mais si vous aviez pu recruter normalement, on aurait très peu vu certains de ces jeunes…

Certains d’entre eux avaient déjà joué la saison dernière. C’était prévu dès février dernier, quand on ne savait pas si on allait jouer en Ligue 1 ou en Ligue 2. On connaissait déjà la qualité de notre Académie, de quelques jeunes. C’est pour ça que deux ou trois ont joué sur les derniers matchs de la saison. On a prolongé des contrats avant même la fin de la saison. Après, tu ne peux pas jouer qu’avec des jeunes si tu veux être compétitif. La clé, c’était de changer le leadership du vestiaire avec des joueurs expérimentés, qui connaissent l’importance des Girondins.

L’équipe a ralenti juste avant la trêve (défaite à Nîmes, nul face à Pau). Comment l’expliquez-vous ?

Il y a des phases dans une saison… Les adversaires apprennent à nous connaître. C’est à nous, au coach, de trouver la solution pour jouer contre des équipes qui défendent différemment. À Nîmes, on est très mal rentrés dans le match, ce qui n’est pas habituel pour nous. Puis le terrain compliqué, l’ambiance… Ensuite, contre Pau, on a fait un très bon match, on a frappé 35 fois. On aurait dû gagner. Je pense que c’était un peu de malchance aussi. Ça ne m’inquiète pas car je sais que l’équipe a la qualité pour revenir.

Que se passe-t-il si les Girondins ne remontent pas en Ligue 1 ?

On jouera en Ligue 2 la saison prochaine pour essayer de remonter (sourire). On est très ambitieux, conscients de notre responsabilité pour l’avenir mais ce ne sera pas la fin du club si on ne monte pas en fin de saison.

2. Les perspectives pour le mercato

Comptez-vous renforcer l’équipe durant le mercato de janvier, et à quels postes ?

C’est possible qu’il y ait quelques ajustements, sachant que le groupe actuel est équilibré et vit très bien. S’il y a une possibilité de sortie d’un joueur – on a des contacts, des offres – on recrutera pour le remplacer. Mais on n’a pas envie de beaucoup changer. On doit aussi être cohérent avec notre projet de faire jouer des jeunes, et responsables vis-à-vis de la situation financière du club. Ça se passe beaucoup mieux aujourd’hui, on n’a plus de restrictions de la DNCG, ce qui montre le bon travail de la direction, ce qui permet de travailler avec beaucoup plus de tranquillité et d’avoir une vision à moyen terme, mais la restructuration économique n’est pas achevée. On doit respecter quelques consignes pour cette saison et le futur.

Si vous ne vendez pas de joueurs, vous ne recruterez pas ?

Si un joueur sort, c’est sûr et certain qu’on le remplacera. Et si personne ne sort, c’est possible qu’on fasse venir quelqu’un, mais il devra nous apporter quelque chose, un profil qu’on n’a pas, un joueur avec une bonne mentalité, et qui est dans une phase de sa carrière où il peut intégrer un groupe déjà dans une bonne dynamique.

Un joueur créatif au milieu de terrain ?

Plutôt à un poste offensif, complémentaire avec ceux qu’on a aujourd’hui. On a beaucoup de joueurs créatifs. Depuis le début, l’idée du coach est de les mettre en avant : Zuriko (Davitashvili), Logan (Delaurier-Chaubet), Dilane (Bakwa), même Josh (Maja). Si on peut faire venir quelqu’un qui peut les aider à se développer, on est ouverts.

Êtes-vous obligé de vendre ?

Non. On n’a pas non plus envie de faire partir des jeunes joueurs ou des éléments importants. Des joueurs ont des situations de contrat, des ambitions de jouer en première division et on doit le comprendre. On est ouverts au changement si on pense que c’est ce qu’il y a de mieux pour l’équipe. On ne veut pas changer pour changer, ni pour des raisons économiques.

Elis et Fransergio sont-ils partants ?

Les situations sont différentes. Elis a envie de vivre une expérience différente, il est venu pour jouer en Ligue 1 avec une ambition différente du contexte actuel du club. Fransergio est un joueur important dans le groupe et pour le coach. Pour l’instant, on n’a pas reçu d’offre pour lui, et il n’est pas venu me dire qu’il voulait partir. Je le sens complètement intégré dans le projet.

Vous parlez d’offres reçues. Quelles sont-elles ?

Il y a une ou deux offres mais on n’est pas ouverts à la négociation pour tous les joueurs. L’objectif est de renforcer l’équipe. Pas de perdre les joueurs importants.

Sauf si vous recevez une offre impossible à refuser, par exemple 10 millions d’euros pour Dilane Bakwa ?

On a la possibilité de dire non.

La saison dernière, vous et Gérard Lopez nous avez dit « le mercato, on sait faire ». Et vous êtes descendus…

On connaît beaucoup mieux le club, son contexte, l’environnement. C’est beaucoup plus facile pour travailler aujourd’hui. On a adapté pas mal de process, sachant que la saison dernière, on est arrivés très tard et a vécu deux mercatos très compliqués et très particuliers, avec les restrictions de la DNCG. Désormais, on connaît beaucoup mieux les jeunes. Le projet est très clair. Ça ne sert à rien de recruter un jeune ailleurs si on a déjà la qualité ici. Par ailleurs, on a réussi notre mercato de l’été dernier, avec des joueurs d’expérience prêts à être des leaders (Barbet et Nsimba), d’autres qui ont connu la montée et la Ligue 2 (Michelin et Badji), et des talents (Davitashvili et Straczek).

Vous ne savez pas si vous serez en Ligue 1 ou en Ligue 2 la saison prochaine. Ça complique l’anticipation du mercato estival ?

Ce n’est pas évident, mais on est au club depuis 18 mois, on a la capacité de travailler en amont pour un projet L1 et un projet L2. On anticipe au maximum pour ne pas être dans la réaction.

Travaillez-vous toujours avec Scoutly ?

On ne travaille plus avec eux. Tous les scouts sont liés au club, soit en tant que salariés, soit en tant que prestataires de service. Ce qui est fréquent dans les clubs.

3. Lui-même, ses missions, son autocritique

Le quotidien du directeur sportif des Girondins est-il plus apaisé quand le club est relégable en L1 ou sur le podium en L2 ?

Quand je suis venu, c’était bien sûr pour jouer la Ligue 1. Dans un projet à moyen et long terme. Le club a besoin de stabilité, c’est le plus important. On travaille en équipe. Je n’ai pas d’objectifs personnels, ils concernent tout le monde, pour que chacun progresse et remette le club à sa place. J’essaie de créer une dynamique collective où tout le monde est dans le projet. C’est beaucoup plus facile maintenant, car en 18 mois, tu apprends à connaître tout le monde et les autres apprennent à te connaître. Avec la stabilité et le contexte économique actuel du club, c’est bien plus agréable.

En fin de saison dernière, pour expliquer la descente, vous évoquiez « plein de petites erreurs ». Vous comprenez que ça ait été mal perçu, au terme de la pire saison depuis 60 ans ?

Je voulais dire que la responsabilité était partagée, entre ceux qui étaient au club avant nous, et ceux qui y étaient à ce moment-là, que ce soit les joueurs, la direction. On n’a pas eu la chance et le contexte pour mettre en place un projet performant. On a rencontré des résistances, tout le monde au club était perturbé par tous ces changements. Mais j’assume sans problème ma part dans le manque de performance de l’équipe. La direction est toujours le principal responsable.

Avez-vous songé à quitter vos fonctions ?

Ce n’est pas ma mentalité de baisser les bras. Je veux gagner, je veux réussir. C’était dur parce qu’on était tout le temps dans la réaction. Chaque semaine, quelque chose était contre nous. On a essayé de faire au mieux mais malheureusement, on est descendus, à cause de notre manque de qualité. Mais la différence se fait sur un ou deux matchs qui auraient pu pencher en notre faveur.

À l’été 2021 et même en octobre, vous connaissiez le club et vous annonciez la première moitié de tableau comme objectif…

On ne connaissait pas le club aussi profondément que plus tard. Vu l’histoire des Girondins dans le football français, c’était normal d’essayer de jouer la première moitié du tableau. Après, on a regardé et avec tous les problèmes imprévus, on a vu que ce n’était pas possible et on a réadapté l’objectif au maintien en Ligue 1. On a effectué beaucoup de changements. Malheureusement, quelques-uns ont marché mais la plupart, non.

Le président Gérard Lopez disait l’été dernier dans une interview à « Sud Ouest » que vous aviez fait la demande d’être épaulé, notamment en ce qui concerne l’autorité sur le groupe. Ce changement a-t-il eu lieu ?

Avec le président, on a pris la décision de responsabiliser plusieurs personnes plutôt que donner la responsabilité à une seule personne. On a préféré s’entourer de gens qui comprennent vraiment le projet, notre façon de travailler et avec qui on a une relation plus proche. On a fait des ajustements pour la cellule de recrutement. Le coach qui connaît beaucoup mieux le club a une autonomie différente, on a changé le team manager au niveau logistique, réorganisé au niveau du Château (du Haillan, le siège du club NDLR) les personnes qui travaillent auprès de l’équipe, responsabilisé des personnes du staff et de l’Académie.

Y a-t-il un autre sujet que vous auriez aimé aborder ?

 

Je félicite tout le travail, pas toujours facile, de l’Académie. Le directeur, les formateurs, entraîneurs, enseignants,…, tout le monde travaille pour le club. Historiquement, l’Académie représente les valeurs, le futur et la richesse du club. Si beaucoup de jeunes sont performants, c’est grâce au travail de la formation et à celui d’intégration du staff technique des pros. On ne peut pas passer du jour au lendemain des U19 à la Ligue 2. C’est tout un process qui marche très bien.

Gérard Lopez, président et propriétaire des Girondins, livre pour « Sud Ouest » son analyse sur la première moitié de saison bordelaise, annonce un renfort au mercato et une situation financière qui continue de s’améliorer

Les Girondins sont deuxièmes de Ligue 2 à l’issue de la phase aller, en attendant le match de Sochaux contre Caen vendredi prochain. L’occasion de faire un point d’étape avec le président et propriétaire bordelais, Gérard Lopez, qui est notamment revenu sur sa colère exprimée au staff vendredi après le match nul face à Amiens (1-1).

 

Est-ce à cette deuxième place que vous attendiez l’équipe au 15 janvier ?

La vérité est élastique quand il s’agit de foot. On a eu un été assez particulier. À cette époque, on savait que nos jeunes pistés depuis janvier étaient bons mais pas à ce point, on n’avait pas encore homologué nos recrues d’expérience. Il aurait été présomptueux de dire qu’on serait premier ou deuxième à la mi-saison. Nos premiers matchs ont surpris pas mal de monde et tout s’est stabilisé avec les joueurs d’expérience. Notre groupe est hyper homogène, a obtenu de bons résultats. Ça nous a donné la certitude qu’on jouait la montée.

Vous préférez voir le verre à moitié plein en vous disant que c’est presque inespéré vu l’été dernier, ou à moitié vide en vous disant que vous avez laissé filer plusieurs points gratuitement à Caen (2-2) et contre Amiens (1-1) ?

Ce n’est plus inespéré depuis notre troisième ou notre quatrième match. On est content des résultats, du jeu proposé car on joue bien au foot. On a des individualités fortes, un groupe fort. C’est pour ça qu’il y a de la colère, car on a envie de plus. Ça devient de plus en plus difficile d’accepter, pour moi, Admar (Lopes, directeur sportif, NDLR), le staff et les joueurs, de perdre des points bêtement.

Que faudra-t-il faire mieux lors de la phase retour ?

Je veux d’abord mettre en avant le travail du coach et du staff sur l’évolution individuelle des joueurs. La matière était bonne, mais l’évolution est assez impressionnante. Cela vaut pour les jeunes comme Mwanga, Bakwa ou Bokélé, comme pour ceux qui étaient déjà au club comme Gregersen, qui aurait sa place aujourd’hui dans les trois quarts des équipes de Ligue 1. On joue sur deux systèmes, quand on est concentré on met en difficulté n’importe qui. Mais sur les derniers matchs, l’apport des entrants n’est pas toujours positif. Les joueurs sur le terrain se déconcentrent. Il faut absolument que les remplaçants apportent quelque chose, que les titulaires gardent leur concentration, que le staff travaille sur les moments charnières dans les matchs que sont les changements. On ne peut pas perdre le fil des matchs. Le travail est là, la qualité est là, c’est dommage de tout jeter par la fenêtre comme ça.

Selon France Bleu, vous auriez poussé un gros coup de gueule dans le vestiaire après le match contre Amiens, au téléphone, à l’encontre du staff.

C’est plus large que ça. J’étais extrêmement énervé et ce n’était pas censé sortir. Ça m’est déjà arrivé cette saison, comme à Bastia où on prend un coup franc à la 93e minute (1-1). Je suis aussi déjà descendu à la mi-temps de certains matchs. Vendredi (20 janvier), je m’en suis pris à tout le monde, au staff et aux joueurs. C’est mon rôle de président. J’aime trop le foot et le club pour accepter de perdre deux points comme ça. Mais le coach aussi était énervé vendredi. On est frustré parce qu’on a envie de réussir. J’ai aussi eu une longue conversation avec le coach et Admar hier (samedi 21 janvier). On s’était tous les trois « décoléré ». On a parlé de ce qu’on doit faire pour éviter ce genre de truc. Quand je prends un peu de distance, je suis extrêmement fier du travail accompli.

Mais était-ce le bon moment, juste après un match ? Est-ce que cela ne fragilise pas l’entraîneur aux yeux du groupe ?

Ce n’était pas en présence des joueurs. Il ne faut pas chercher la petite bête. Je ne dis pas que c’est la faute de David Guion. D’ailleurs, ce n’est ni lui, ni Admar, ni moi qui sommes sur le terrain. Quand on rate un dégagement et qu’un gamin de 16 ans se retrouve tout seul pour nous mettre le ballon dans la lucarne, vous ne pouvez pas ne pas vous énerver. Si je ne le fais pas, ça veut dire que je m’en fiche et que je ne peux pas être président d’un club de foot. Cette pression sur le groupe, sur le staff, et que je me mets moi-même, est nécessaire à chaud, puis à froid. L’analyse est très simple : on ne peut pas se permettre d’avoir des fautes de concentration comme ça.

Votre confiance en David Guion est donc toujours pleine et entière ?

Complètement. Et au-delà de cette saison ! Ça a été interprété, on m’a envoyé ce que disaient certains supporters. Si vous saviez le nombre de fois qu’on peut s’énerver en privé… Il est profondément débile d’évoquer la continuité avec David Guion. Lui et son staff ont fait qu’on est deuxième aujourd’hui. Le travail a été tellement bien fait que la frustration est énorme car on sait qu’on peut faire mieux encore.

Quelle est votre marge de manoeuvre financière pour ce mercato d’hiver ?

On n’a plus de restrictions de la DNCG, mais on se limite nous-mêmes, pour ne pas tomber dans le n’importe quoi. Il faut prendre des risques car on joue la montée, qui ramènerait le club dans une situation financière encore plus forte, carrément en profitabilité. C’est pour ça qu’on prendra un joueur en renfort, sans obligation d’attendre un départ. On a une enveloppe pour faire ça.

Donc vous n’attendrez pas forcément de vendre pour acheter ?

Pas nécessairement. On parle plus de gestion de groupe que de finances. On a un chemin tracé, il doit ramener les Girondins en Ligue 1 et on ne veut pas en sortir. On s’était donné deux ans pour remonter, il faut profiter de l’opportunité actuelle même si Le Havre a pris de l’avance (neuf points, NDLR). Tous les joueurs de ce groupe peuvent jouer. Je n’ai pas envie, et le coach non plus, de casser la dynamique de vestiaire, d’empiler. Même sans départ, je pense qu’on ira chercher un joueur, qui pourrait être de type Zuriko (Davitashvili). Pas simplement dans le profil footballistique, mais un jeune qui peut venir d’un autre championnat. Idéalement à caractère offensif qui peut jouer sur les côtés ou en soutien du numéro 9, avec une grosse qualité technique. Si un joueur comme Elis part, il faudra en plus quelqu’un d’expérience, déjà prêt.

Renforcer l’équipe vous semble important pour augmenter les chances de montée ?

J’estime à sept le nombre de points qu’on n’aurait pas dû perdre. Si on les avait, on ne serait pas loin du compte avec ce groupe. Donc si on va chercher un ou des joueurs, c’est obligatoirement pour amener un plus. Mais le groupe actuel joue déjà la montée.

Le club est-il dans les clous en termes de trésorerie et de remboursement de ses dettes à Fortress et King Street ?

Absolument dans les clous, tout va bien. On est même en avance. Le mois passé, on a réduit la dette de quasiment trois millions d’euros, sans apport externe, sans vente, juste à travers le club. Il reste donc environ dix millions d’euros (ainsi qu’un peu moins de deux millions d’euros supplémentaires en cas de remontée en Ligue 1, NDLR). Ils doivent en partie être remboursés avec le paiement de sept millions d’euros dans le cadre du transfert d’Emiliano Sala. On ne sait pas quand le club les touchera, ce sera incessamment sous peu (Nantes a perçu une partie des 17 millions dus par Cardiff, NDLR).

Où en êtes-vous dans votre recherche de partenaires financiers ?

On a éliminé je ne sais combien de personnes qui nous contactent car on a pas mal de marques d’intérêt. Mais il faut trouver quelque chose de solide, sérieux, qui correspond au projet qu’on veut mener, qui peut amener sa pierre à l’édifice pour nous renforcer. Le club est dans une situation financière qu’il n’a pas connue depuis cinq ou six ans. Ça donne le luxe de pouvoir voir venir. Ce n’est ni dépendant d’une remontée en Ligue 1, ni quelque chose qui doit obligatoirement s’opérer. Les personnes avec qui on parle ont de vraies capacités. Ce serait pour devenir des partenaires au niveau capitalistique, mais on est ouvert. On peut aussi rester comme ça car on a créé beaucoup de valeurs, on peut refuser des offres à deux chiffres pour nos joueurs contrairement à l’été dernier, et on n’est plus obligé de vendre.

Et le sponsor maillot principal ?

 

Au-delà du club, Bordeaux est l’une des rares marques françaises de foot qui est internationale. Un de mes associés au sein de Jogo Bonito est Chris Davis, un des propriétaires de New Balance. On travaille avec lui sur des sponsors et on a envie de travailler pour croître à l’international. On a eu des propositions très sympas de sociétés françaises, mais on est allé loin avec un groupe international, une quasi-finalisation, puis ça a bloqué en raison d’un changement de direction chez eux. On discute avec la nouvelle direction, ainsi qu’avec deux marques américaines et une anglaise. Si on finalise avec celui avec qui on a déjà parlé, cela pourrait se concrétiser dès cette saison, mais le projet prendrait toute son ampleur la saison prochaine.