Étrange qu'avec un tel comportement vis à vis de son employeur que KS ne le dégage pas instantanément pour faute grave. Étrange qu'avec un tel comportement vis à vis de son employeur que KS ne le dégage pas instantanément pour faute grave. C'est pour ça que je pense que c'est du flanc, KS devait être au courant Sinon...https://www.sudouest.fr/vin/francois-pinault-lance-un-appel-au-monde-du-vin-pour-un-projet-de-reprise-des-girondins-2290156.php?utm_term=Autofeed&utm_campaign=echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1619445063 Si ça pouvait donner une idée à Bernard Arnault.....Xavier Niel...... C'est pour ça que je pense que c'est du flanc, KS devait être au courant Si ça pouvait donner une idée à Bernard Arnault.....Xavier Niel...... L'interview de Rigo dans SudOuest du 28/04 De San Francisco au Cap Ferret en quelques heures. Pascal Rigo est un homme pressé qui peut voyager très vite. Son billet d’avion était pris depuis plus d’un mois, mais l’actualité récente des Girondins, lâchés par leur propriétaire King Street, a donné une nouvelle tournure à son retour sur ses terres. Né à Paillet, au sud de l’agglomération bordelaise, Rigo (60 ans) a fait fortune avec une chaîne de boulangerie lancée en Californie et rachetée par Starbucks il y a moins de dix ans. Depuis, son business a prospéré des deux côtés de l’Atlantique. Ce supporter inconditionnel des Girondins s’était déjà intéressé au club l’an dernier, comme nous vous l’avions dévoilé, mais King Street n’avait pas donné suite. Les derniers développements n’ont pas freiné ses ardeurs, bien au contraire. Ce mercredi, il a parcouru les vignobles bordelais pour aller à la rencontre de propriétaires et leur présenter son projet. La veille, dans sa villa du Cap Ferret, il a reçu « Sud Ouest » pendant près de deux heures pour le détailler et dévoiler ses intentions. Pourquoi vouloir reprendre les Girondins de Bordeaux ? C’est un projet d’ensemble. On a vocation, avec notre petit groupe, de créer des entreprises, de revitaliser le territoire sur tout ce qui est social et environnemental. Pour nous, les Girondins, c’est sacré. On n’avait pas forcément l’intention au départ de se positionner, il se trouve qu’ils sont en difficulté. Ils font partie des choses à sauvegarder. Il y a le côté affectif car on a grandi dans les gradins de Lescure. On est tous tristes de voir ce qu’il se passe en ce moment. En quoi consiste votre projet ? On va partir de loin ! Il n’y a pas beaucoup d’actifs joueurs, il y a beaucoup de discussions et de négociations à mener, de confiance à retrouver. L’important, c’est que tout le monde pense et travaille pour le bien du club, recréer la culture autour des Girondins, la culture du maillot, de la gagne. Sportivement, ce club doit vivre donc il faut donner les moyens au sportif d’être performant. C’est de la compétition, on veut aller le plus haut possible. Ensuite, il y a le centre de formation : comment tu dialogues avec les clubs régionaux, comment tu les respectes et redeviens le club incontournable de la région. Pas une famille ne doit vouloir que son gamin joue ailleurs. Ça doit être d’une logique implacable. Les partenariats avec les universités américaines et le lien avec des entreprises de la région sont toujours d’actualité ? On pense que le modèle du foot d’aujourd’hui a ses limites, qu’il faut amener les joueurs vers d’autres horizons. C’est une des raisons pour lesquelles il faut des partenariats avec d’autres ligues de foot (par exemple la MLS aux États-Unis), des universités américaines, pour créer des passerelles dans les deux sens. Les enfants, les joueurs pros, les staffs, peuvent bénéficier d’un système éducatif et de formation différents. À l’inverse, on peut aussi proposer à des Américains de venir passer du temps dans des universités de la région et pratiquer le foot. On peut aussi faire énormément autour du foot féminin. L’équipe des Girondins est l’une des trois meilleures de France, c’est une chance énorme. On peut remplir Sainte-Germaine. Il y a aussi tout ce qui est connexe au sport, la recherche, la technologie - on discute avec Dolby System -, l’intelligence collective pour faire participer les supporters à certaines décisions de la vie du club. Quel est ce « petit groupe » dont vous parlez ? Il y a Stéphane Martin (NDLR : président des Girondins de 2017 à 2018) et un cercle d’investisseurs qui s’est élargi, des gens de la région et de tous les secteurs. On est une bonne quinzaine mais beaucoup veulent nous rejoindre. On pense que la pluralité, l’échange des idées sont importants. Ce n’est plus le même dossier qu’en juin dernier (NDLR : des discussions avaient été ouvertes avec King Street, sans succès), la conjoncture a évolué, les prises de risques sont plus compliquées. Il vaut mieux mitiger le risque en ayant plusieurs « packs » d’investisseurs avec une gouvernance très précise pour pérenniser les investissements dans le temps. Car si quelqu’un peut nous dire aujourd’hui ce que va devenir le foot professionnel en France dans les cinq années qui viennent, ce n’est pas sérieux. En revanche, il faut se préparer au changement et être prêt à s’asseoir à la table du football français pour dire ce qu’on pourrait faire et imaginer le foot de demain. Par exemple, si on est au top de l’environnement, il peut y avoir beaucoup plus de sponsors intéressés. De quelle surface financière disposez-vous ? On ne sait pas combien il faut, combien le club vaut. Il faut être patient, attendre les dossiers. Sans eux, on ne peut pas imaginer un plan de reprise financier. Une fois qu’on saura combien il faut mettre, qui sont nos investisseurs, on pourra imaginer notre plan de croissance. On doit avoir une équipe qui joue le haut du tableau, en tout cas ne pas avoir peur en fin de saison. Bordeaux a la culture du club qui reste en Ligue 1. La priorité est d’asseoir le club au niveau sportif, il ne doit pas être un géant aux pieds d’argile. Ça doit être pérenne. Une fois qu’on aura des résultats, tout le reste viendra. Il ne faut pas forcément 100 ou 200 millions d’euros pour arriver à redémarrer un club comme Bordeaux où tu veux un gros ancrage local. Mais on a les moyens pour lancer la machine. Le milliardaire américain qui vous suivait l’an dernier est-il toujours impliqué ? C’est un propriétaire de franchises sportives aux États-Unis. Lui et ses associés connaissent ce secteur d’activité. Il est toujours partie prenante, en soutien. Il est dans la même idée que nous, celle de mitiger les risques. Mais il ne sera pas seul, d’autres Américains vont investir. Pour eux, il est intéressant d’être dans le « vieux monde » à condition que ça ne leur coûte pas trop cher et qu’ils ne prennent pas trop de risques, pour qu’ils se disent qu’ils remettront tous les ans. Par contre, si le projet décolle, on peut avoir énormément d’argent. Bien sûr, on n’ouvrira pas le capital à des fonds d’investissement, ni à des private equity, qui viennent pour sortir dans cinq ou sept ans en ayant fait des profits. François Pinault a appelé les grands crus à venir aider les Girondins. Avez-vous l’intention d’impliquer des propriétaires viticoles ? C’est déjà le cas pour certains. On va essayer d’en embarquer d’autres, d’amener des gens qui utilisent le nom « Bordeaux » au quotidien. De temps en temps, ce serait bien qu’ils redonnent. Discutez-vous avec Bruno Fievet ? On s’est parlé le week-end dernier. Il a son projet, on a le nôtre. On s’entend bien. Mais ça ne sert à rien d’essayer d’imaginer comment on pourrait… (il s’interrompt) Je n’ai pas une idée très claire de son plan, je pense que lui n’a pas une idée très claire du nôtre car sans les chiffres, encore une fois, ce serait débile d’annoncer combien il faut mettre et à quelle place on va finir l’année prochaine. Bruno mérite le respect qu’on doit à tous les supporters et les gens passionnés. On verra. Et les anciens joueurs ? On a discuté avec certains comme François Grenet. Dugarry et Lizarazu ? On sait qu’ils adorent le club et que d’une façon ou d’une autre, ils aimeraient y participer. Évidemment qu’on va venir vers eux. On a déjà parlé à Alain Roche (NDLR : actuel directeur sportif), puisqu’il faisait partie de notre plan. Si vous réunissez autant de monde autour de la table, comment mettre en place une gouvernance, un leadership ? Il y aura un conseil d’administration, un représentant de chaque groupe d’investisseurs, mais surtout une stratégie déterminée. À partir du moment où on est d’accord et qu’on est là pour l’appliquer… Il ne faut pas voir le nombre comme un handicap mais comme un avantage. Pour ma part, je ne serai pas président, c’est certain. Stéphane Martin l’a déjà été, il n’a pas eu la possibilité de donner tout ce qu’il savait faire, l’actionnaire (M6) avait envie de vendre, mais il a une culture du club, et en plus c’est un vrai businessman. Dans une conjoncture compliquée, où il faut monter des dossiers, sécuriser des dettes, il a le profil. Moi ? J’adore l’expérience client, spectateur et supporter. J’ai envie de créer des liens entre les différents acteurs, faire en sorte qu’aller au stade soit génial. Êtes-vous rentré en contact avec le mandataire ad hoc ? On ne peut pas. Il a les cartes en main. On s’entoure de vrais professionnels pour nous accompagner. Une fois qu’on aura tous les éléments en main, on va constituer un dossier qui nous permettra d’être prêts quand le mandataire pourra le regarder. Rien que tout ça représente beaucoup de temps et d’argent, mais il faut bien le faire. Si on peut dépenser 80 millions pour acheter des joueurs plutôt que pour renflouer une dette, c’est aussi bien. Avez-vous intérêt à attendre que le club soit placé en redressement judiciaire pour avoir beaucoup moins de dettes à payer ? Bien sûr, s’il y a moins de dettes, c’est toujours mieux, mais ce n’est pas comme ça que le mandataire voit les choses. Si des gens sont prêts à payer des créanciers et qu’ils gardent la totalité des employés, il va se tourner vers eux. Mais nous, on est des gars du coin, même mes investisseurs américains ont commencé de pas grand-chose, et un sou est un sou. Il faut qu’il soit dépensé au bon moment et au bon endroit. Il faut qu’il ait un impact sportif. C’est obligatoire. Aujourd’hui, il y a une opportunité pour préparer des dossiers, à faire en sorte que les Girondins et le mandataire commencent à regarder des choses. On espère que s’il y a une cessation de paiements, elle interviendra une fois la saison terminée pour éviter une pénalité de 15 points. Le maire de Bordeaux est favorable à un actionnariat populaire. Qu’en pensez-vous ? Il y a plein de choses à imaginer. J’adore l’actionnariat populaire. Mais pour moi, les socios sont des gens à qui on donne des avantages, qui vont être mis au courant de choses avant tout le monde. Je n’aime pas le mot « premium » car ce n’est pas une différence faite par l’argent mais par l’engagement et la motivation. Par exemple, on avait pensé à des abonnements à 50 euros, selon l’endroit où tu es prêt à t’asseoir, si tu fais partie des mecs qui chantent, ou qui sont dans la banda… L’idée, c’est de savoir ce que tu apportes au club, outre ton abonnement. On est ouvert à l’actionnariat populaire, mais pas forcément pour qu’il y ait un pouvoir décisionnel. Peut-être une partie du capital ouverte, mais très peu cher. Si la municipalité nous accorde des conditions un peu plus favorables sur la location du stade, on peut retranscrire ça en ouvertures de places pour la municipalité, les quartiers difficiles, etc. Ça se négocie. Car le foot doit être pour tout le monde. Comment abordez-vous le sujet du stade ? Le loyer est un vrai sujet, la taille est un vrai sujet, l’emplacement est un vrai sujet. Mon rêve serait de revenir à Lescure que l’UBB fasse un week-end et nous l’autre. Ça coûterait environ 50 % moins cher de changer la pelouse après chaque match de rugby que de payer le loyer du Matmut. Financièrement, et sentimentalement, ça aurait du sens de revenir dans cette arène. Mais ça n’arrivera pas. Le loyer est cher (3,8 millions d’euros par an pour le club) comparé à la moyenne de Ligue 1. Je pense qu’on trouvera un juste milieu. On est raisonnables. De son côté, SBA (NDLR : l’exploitant) a ses propres problèmes, mais on discute avec eux, ils sont ouverts. On ne peut évidemment plus rien faire sur l’emplacement, mais en ce qui concerne la taille, on peut voir l’exemple de Toronto où il y a une structure dépliable en cas de petite jauge. On a plein d’idées sur le matériau à utiliser, sur l’expérience client à mettre en place avec cette structure qui donne l’impression d’être dans un stade de 25 000 places où ça gueule. Mais le stade, ce n’est pas que le foot. On peut arriver un peu en avance, partir un peu plus tard. On a tout un dossier extraordinaire pour dynamiser les loges et tout le reste. Il ne faut pas de stigmatisation, de ségrégation, il faut que tout le monde ait accès pratiquement aux mêmes services. Par exemple en permettant à tout le monde d’accéder à des espaces VIP. Angers fait ça très bien, ils ont une espèce de club à la sortie du stade où tu peux t’asseoir, reprendre une bière. Ça donne envie d’y rester. Vous êtes prêts à vous lancer dans l’aventure même en cas de relégation en Ligue 2 ? (du tac au tac) Oui. Le projet ne change pas. Les moyens, un petit peu, je pense que certains investisseurs ne seront pas intéressés, mais le ticket sera plus raisonnable. Le plan qu’on est en train de mettre en place marche partout. L'interview de Rigo dans SudOuest du 28/04 De San Francisco au Cap Ferret en quelques heures. Pascal Rigo est un homme pressé qui peut voyager très vite. Son billet d’avion était pris depuis plus d’un mois, mais l’actualité récente des Girondins, lâchés par leur propriétaire King Street, a donné une nouvelle tournure à son retour sur ses terres. Né à Paillet, au sud de l’agglomération bordelaise, Rigo (60 ans) a fait fortune avec une chaîne de boulangerie lancée en Californie et rachetée par Starbucks il y a moins de dix ans. Depuis, son business a prospéré des deux côtés de l’Atlantique. Ce supporter inconditionnel des Girondins s’était déjà intéressé au club l’an dernier, comme nous vous l’avions dévoilé, mais King Street n’avait pas donné suite. Les derniers développements n’ont pas freiné ses ardeurs, bien au contraire. Ce mercredi, il a parcouru les vignobles bordelais pour aller à la rencontre de propriétaires et leur présenter son projet. La veille, dans sa villa du Cap Ferret, il a reçu « Sud Ouest » pendant près de deux heures pour le détailler et dévoiler ses intentions. Pourquoi vouloir reprendre les Girondins de Bordeaux ? C’est un projet d’ensemble. On a vocation, avec notre petit groupe, de créer des entreprises, de revitaliser le territoire sur tout ce qui est social et environnemental. Pour nous, les Girondins, c’est sacré. On n’avait pas forcément l’intention au départ de se positionner, il se trouve qu’ils sont en difficulté. Ils font partie des choses à sauvegarder. Il y a le côté affectif car on a grandi dans les gradins de Lescure. On est tous tristes de voir ce qu’il se passe en ce moment. En quoi consiste votre projet ? On va partir de loin ! Il n’y a pas beaucoup d’actifs joueurs, il y a beaucoup de discussions et de négociations à mener, de confiance à retrouver. L’important, c’est que tout le monde pense et travaille pour le bien du club, recréer la culture autour des Girondins, la culture du maillot, de la gagne. Sportivement, ce club doit vivre donc il faut donner les moyens au sportif d’être performant. C’est de la compétition, on veut aller le plus haut possible. Ensuite, il y a le centre de formation : comment tu dialogues avec les clubs régionaux, comment tu les respectes et redeviens le club incontournable de la région. Pas une famille ne doit vouloir que son gamin joue ailleurs. Ça doit être d’une logique implacable. Les partenariats avec les universités américaines et le lien avec des entreprises de la région sont toujours d’actualité ? On pense que le modèle du foot d’aujourd’hui a ses limites, qu’il faut amener les joueurs vers d’autres horizons. C’est une des raisons pour lesquelles il faut des partenariats avec d’autres ligues de foot (par exemple la MLS aux États-Unis), des universités américaines, pour créer des passerelles dans les deux sens. Les enfants, les joueurs pros, les staffs, peuvent bénéficier d’un système éducatif et de formation différents. À l’inverse, on peut aussi proposer à des Américains de venir passer du temps dans des universités de la région et pratiquer le foot. On peut aussi faire énormément autour du foot féminin. L’équipe des Girondins est l’une des trois meilleures de France, c’est une chance énorme. On peut remplir Sainte-Germaine. Il y a aussi tout ce qui est connexe au sport, la recherche, la technologie - on discute avec Dolby System -, l’intelligence collective pour faire participer les supporters à certaines décisions de la vie du club. Quel est ce « petit groupe » dont vous parlez ? Il y a Stéphane Martin (NDLR : président des Girondins de 2017 à 2018) et un cercle d’investisseurs qui s’est élargi, des gens de la région et de tous les secteurs. On est une bonne quinzaine mais beaucoup veulent nous rejoindre. On pense que la pluralité, l’échange des idées sont importants. Ce n’est plus le même dossier qu’en juin dernier (NDLR : des discussions avaient été ouvertes avec King Street, sans succès), la conjoncture a évolué, les prises de risques sont plus compliquées. Il vaut mieux mitiger le risque en ayant plusieurs « packs » d’investisseurs avec une gouvernance très précise pour pérenniser les investissements dans le temps. Car si quelqu’un peut nous dire aujourd’hui ce que va devenir le foot professionnel en France dans les cinq années qui viennent, ce n’est pas sérieux. En revanche, il faut se préparer au changement et être prêt à s’asseoir à la table du football français pour dire ce qu’on pourrait faire et imaginer le foot de demain. Par exemple, si on est au top de l’environnement, il peut y avoir beaucoup plus de sponsors intéressés. De quelle surface financière disposez-vous ? On ne sait pas combien il faut, combien le club vaut. Il faut être patient, attendre les dossiers. Sans eux, on ne peut pas imaginer un plan de reprise financier. Une fois qu’on saura combien il faut mettre, qui sont nos investisseurs, on pourra imaginer notre plan de croissance. On doit avoir une équipe qui joue le haut du tableau, en tout cas ne pas avoir peur en fin de saison. Bordeaux a la culture du club qui reste en Ligue 1. La priorité est d’asseoir le club au niveau sportif, il ne doit pas être un géant aux pieds d’argile. Ça doit être pérenne. Une fois qu’on aura des résultats, tout le reste viendra. Il ne faut pas forcément 100 ou 200 millions d’euros pour arriver à redémarrer un club comme Bordeaux où tu veux un gros ancrage local. Mais on a les moyens pour lancer la machine. Le milliardaire américain qui vous suivait l’an dernier est-il toujours impliqué ? C’est un propriétaire de franchises sportives aux États-Unis. Lui et ses associés connaissent ce secteur d’activité. Il est toujours partie prenante, en soutien. Il est dans la même idée que nous, celle de mitiger les risques. Mais il ne sera pas seul, d’autres Américains vont investir. Pour eux, il est intéressant d’être dans le « vieux monde » à condition que ça ne leur coûte pas trop cher et qu’ils ne prennent pas trop de risques, pour qu’ils se disent qu’ils remettront tous les ans. Par contre, si le projet décolle, on peut avoir énormément d’argent. Bien sûr, on n’ouvrira pas le capital à des fonds d’investissement, ni à des private equity, qui viennent pour sortir dans cinq ou sept ans en ayant fait des profits. François Pinault a appelé les grands crus à venir aider les Girondins. Avez-vous l’intention d’impliquer des propriétaires viticoles ? C’est déjà le cas pour certains. On va essayer d’en embarquer d’autres, d’amener des gens qui utilisent le nom « Bordeaux » au quotidien. De temps en temps, ce serait bien qu’ils redonnent. Discutez-vous avec Bruno Fievet ? On s’est parlé le week-end dernier. Il a son projet, on a le nôtre. On s’entend bien. Mais ça ne sert à rien d’essayer d’imaginer comment on pourrait… (il s’interrompt) Je n’ai pas une idée très claire de son plan, je pense que lui n’a pas une idée très claire du nôtre car sans les chiffres, encore une fois, ce serait débile d’annoncer combien il faut mettre et à quelle place on va finir l’année prochaine. Bruno mérite le respect qu’on doit à tous les supporters et les gens passionnés. On verra. Et les anciens joueurs ? On a discuté avec certains comme François Grenet. Dugarry et Lizarazu ? On sait qu’ils adorent le club et que d’une façon ou d’une autre, ils aimeraient y participer. Évidemment qu’on va venir vers eux. On a déjà parlé à Alain Roche (NDLR : actuel directeur sportif), puisqu’il faisait partie de notre plan. Si vous réunissez autant de monde autour de la table, comment mettre en place une gouvernance, un leadership ? Il y aura un conseil d’administration, un représentant de chaque groupe d’investisseurs, mais surtout une stratégie déterminée. À partir du moment où on est d’accord et qu’on est là pour l’appliquer… Il ne faut pas voir le nombre comme un handicap mais comme un avantage. Pour ma part, je ne serai pas président, c’est certain. Stéphane Martin l’a déjà été, il n’a pas eu la possibilité de donner tout ce qu’il savait faire, l’actionnaire (M6) avait envie de vendre, mais il a une culture du club, et en plus c’est un vrai businessman. Dans une conjoncture compliquée, où il faut monter des dossiers, sécuriser des dettes, il a le profil. Moi ? J’adore l’expérience client, spectateur et supporter. J’ai envie de créer des liens entre les différents acteurs, faire en sorte qu’aller au stade soit génial. Êtes-vous rentré en contact avec le mandataire ad hoc ? On ne peut pas. Il a les cartes en main. On s’entoure de vrais professionnels pour nous accompagner. Une fois qu’on aura tous les éléments en main, on va constituer un dossier qui nous permettra d’être prêts quand le mandataire pourra le regarder. Rien que tout ça représente beaucoup de temps et d’argent, mais il faut bien le faire. Si on peut dépenser 80 millions pour acheter des joueurs plutôt que pour renflouer une dette, c’est aussi bien. Avez-vous intérêt à attendre que le club soit placé en redressement judiciaire pour avoir beaucoup moins de dettes à payer ? Bien sûr, s’il y a moins de dettes, c’est toujours mieux, mais ce n’est pas comme ça que le mandataire voit les choses. Si des gens sont prêts à payer des créanciers et qu’ils gardent la totalité des employés, il va se tourner vers eux. Mais nous, on est des gars du coin, même mes investisseurs américains ont commencé de pas grand-chose, et un sou est un sou. Il faut qu’il soit dépensé au bon moment et au bon endroit. Il faut qu’il ait un impact sportif. C’est obligatoire. Aujourd’hui, il y a une opportunité pour préparer des dossiers, à faire en sorte que les Girondins et le mandataire commencent à regarder des choses. On espère que s’il y a une cessation de paiements, elle interviendra une fois la saison terminée pour éviter une pénalité de 15 points. Le maire de Bordeaux est favorable à un actionnariat populaire. Qu’en pensez-vous ? Il y a plein de choses à imaginer. J’adore l’actionnariat populaire. Mais pour moi, les socios sont des gens à qui on donne des avantages, qui vont être mis au courant de choses avant tout le monde. Je n’aime pas le mot « premium » car ce n’est pas une différence faite par l’argent mais par l’engagement et la motivation. Par exemple, on avait pensé à des abonnements à 50 euros, selon l’endroit où tu es prêt à t’asseoir, si tu fais partie des mecs qui chantent, ou qui sont dans la banda… L’idée, c’est de savoir ce que tu apportes au club, outre ton abonnement. On est ouvert à l’actionnariat populaire, mais pas forcément pour qu’il y ait un pouvoir décisionnel. Peut-être une partie du capital ouverte, mais très peu cher. Si la municipalité nous accorde des conditions un peu plus favorables sur la location du stade, on peut retranscrire ça en ouvertures de places pour la municipalité, les quartiers difficiles, etc. Ça se négocie. Car le foot doit être pour tout le monde. Comment abordez-vous le sujet du stade ? Le loyer est un vrai sujet, la taille est un vrai sujet, l’emplacement est un vrai sujet. Mon rêve serait de revenir à Lescure que l’UBB fasse un week-end et nous l’autre. Ça coûterait environ 50 % moins cher de changer la pelouse après chaque match de rugby que de payer le loyer du Matmut. Financièrement, et sentimentalement, ça aurait du sens de revenir dans cette arène. Mais ça n’arrivera pas. Le loyer est cher (3,8 millions d’euros par an pour le club) comparé à la moyenne de Ligue 1. Je pense qu’on trouvera un juste milieu. On est raisonnables. De son côté, SBA (NDLR : l’exploitant) a ses propres problèmes, mais on discute avec eux, ils sont ouverts. On ne peut évidemment plus rien faire sur l’emplacement, mais en ce qui concerne la taille, on peut voir l’exemple de Toronto où il y a une structure dépliable en cas de petite jauge. On a plein d’idées sur le matériau à utiliser, sur l’expérience client à mettre en place avec cette structure qui donne l’impression d’être dans un stade de 25 000 places où ça gueule. Mais le stade, ce n’est pas que le foot. On peut arriver un peu en avance, partir un peu plus tard. On a tout un dossier extraordinaire pour dynamiser les loges et tout le reste. Il ne faut pas de stigmatisation, de ségrégation, il faut que tout le monde ait accès pratiquement aux mêmes services. Par exemple en permettant à tout le monde d’accéder à des espaces VIP. Angers fait ça très bien, ils ont une espèce de club à la sortie du stade où tu peux t’asseoir, reprendre une bière. Ça donne envie d’y rester. Vous êtes prêts à vous lancer dans l’aventure même en cas de relégation en Ligue 2 ? (du tac au tac) Oui. Le projet ne change pas. Les moyens, un petit peu, je pense que certains investisseurs ne seront pas intéressés, mais le ticket sera plus raisonnable. Le plan qu’on est en train de mettre en place marche partout. Merci manu. je pense qu'il ne faut pas s'attendre à des projets fabuleux. L'ensemble des dettes que l'on met sur le dos du club et la location du stade à des nullos restent un énorme frein. A partir du moment que le club ne descende pas et que l'on change notre modèle de gestion s'orientant vers un projet pas forcement ambitieux économiquement mais vers un lien social entre tous les acteurs du club, je serais satisfait. Merci manu. je pense qu'il ne faut pas s'attendre à des projets fabuleux. L'ensemble des dettes que l'on met sur le dos du club et la location du stade à des nullos restent un énorme frein. A partir du moment que le club ne descende pas et que l'on change notre modèle de gestion s'orientant vers un projet pas forcement ambitieux économiquement mais vers un lien social entre tous les acteurs du club, je serais satisfait. Mon intuition au 01/05 Rigo reprends le club avec une poignée de gars du coin + Anschutz Entertainment Group et donc la caution financière de Philip Anschutz Rachat du grand machin dans la foulée ( seul moyen de sortir du cash à long terme, et ça, AEG sait faire ) La dette, grosso modo 70 millions, à sortir "immédiatement" et les 40 à payer pour 2022 à Fortress seront ré-échelonné Mon intuition au 01/05 Rigo reprends le club avec une poignée de gars du coin + Anschutz Entertainment Group et donc la caution financière de Philip Anschutz Rachat du grand machin dans la foulée ( seul moyen de sortir du cash à long terme, et ça, AEG sait faire ) La dette, grosso modo 70 millions, à sortir "immédiatement" et les 40 à payer pour 2022 à Fortress seront ré-échelonné Problème c'est à gacp et KS de payer cette dette et cet emprunt. Le club rien qu'avec ses ventes de joueurs à suffisamment donné. Malheureusement le système ne veut pas que ça fonctionne de la sorte. Toujours le même principe, capitaliser les recettes et mutualiser les pertes. Bonjour aux gestionnaires du stade. Après une gestion du stade à l'américaine. Nous avons pu voir un aperçue. Si c'est pour recruter des Thiodet qui ventilent et autres à coté de la plaque , nous n'allons pas nous marrer. Le stade est un low cost dans sa conception. Pour le rentabiliser en dehors du foot, c'est compliqué. Non forcement par les idées, mais à cause de son emplacement, du type de population locale et vouloir la volonté de vouloir faire de l'argent au détriment de donner du plaisir aux gens. Problème c'est à gacp et KS de payer cette dette et cet emprunt. Le club rien qu'avec ses ventes de joueurs à suffisamment donné. Malheureusement le système ne veut pas que ça fonctionne de la sorte. Toujours le même principe, capitaliser les recettes et mutualiser les pertes. Bonjour aux gestionnaires du stade. Après une gestion du stade à l'américaine. Nous avons pu voir un aperçue. Si c'est pour recruter des Thiodet qui ventilent et autres à coté de la plaque , nous n'allons pas nous marrer. Le stade est un low cost dans sa conception. Pour le rentabiliser en dehors du foot, c'est compliqué. Non forcement par les idées, mais à cause de son emplacement, du type de population locale et vouloir la volonté de vouloir faire de l'argent au détriment de donner du plaisir aux gens. Les news du Haillan : Entraînements, revues de presse....
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#51 · 26 avril 2021, 12 h 08 min#52 · 26 avril 2021, 14 h 46 min#53 · 26 avril 2021, 17 h 14 min#54 · 26 avril 2021, 20 h 25 min#55 · 27 avril 2021, 11 h 28 min#56 · 29 avril 2021, 13 h 37 min#57 · 29 avril 2021, 22 h 28 min#58 · 1 mai 2021, 12 h 41 min#59 · 1 mai 2021, 18 h 50 min#60 · 1 mai 2021, 23 h 52 min