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Les news du Haillan : Entraînements, revues de presse....

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Ce qui est génial c'est que la saison est censé démarré samedi, dans 4 jours. Aucun entrainement, et sans doute aucun joueur pour le faire....il va être beau notre premier match. A moins qu'on ne décide, comme pour la N3, de faire forfait et de démarrer la saison avec une pénalité d'un point...

On va jouer, évidemment. Mais avec Lopez aux commandes nous allons encore perdre énormément d'énergies pour rien au final. Le gars nous plombe depuis qu'il a repris le club.

Je n'ai presque pas envie de suivre l'équipe tant qu'il sera présent au club. 

https://www.girondins.com/fr/news/39238/24-joueurs-licencies-au-club

Gégé sort enfin de son silence...........mais il n'as toujours pas compris

 

https://x.com/girondins/status/1829814504680538505

 

Je n'ai pas réussi à tout lire. Trop pénible.

En fait il fait son méa culpa, en disant qu'il concède ne pas avoir été présent, surtout aux moments cruciaux.

Pour contrer :

1°) Nomination d'Arnaud De Carli en tant que "vice-président des relations institutionnelles ayant comme mandat de rapprocher le club du tissu local mais aussi avec des fonctions en interne".

2°) La soutien de Guy Cotret (père de l'avocat du club Laurent Cotret, et administrateur du FCGB depuis 2021, membre du Comité 1881) "sur les processus financiers, administratifs et étant donné son expérience professionnelle en tant que chef d’entreprise et son expérience dans la gestion des clubs de football et des instances fédérales."

 

En substance il dit qu'en 2021 le club était endetté de 100 millions, en L1 mais une ambiance et un vestiaire de merde = L2

Il a beaucoup travaillé, bla bla bla

 

Tout ce que je retiens, c'est qu'aujourd'hui la dette est la même, voire plus importante, que nous avons perdu notre centre de formation, notre statut pro, notre section féminine et que nous sommes en 4ème division.

 

Il me fait bien rire aussi lorsqu'il parle à 2 fois d'avoir mis son propre argent.....euh...ok, le fameux compte courant d'associé de 38 millions....à ce moment on dit "j'ai prêté"

Il annonce également de nouveaux investisseurs : "L’arrivée prochaine, à mes côtés, d’actionnaires bordelais, tous entrepreneurs à succès, qui font partie depuis un moment de l’écosystème du club".

 

Il n'as toujours pas compris que le peuple bordelais ne souhaite qu'une seule chose : son départ.

Il n'as toujours pas compris qu'il restera à jamais dans l'histoire du club comme étant le président qui à conduit NOTRE club en 4ème division, sans statut pro, sans centre de formation

 

https://www.canalplus.com/sport/le-chantier-colossal-qui-attend-les-girondins-de-bordeaux/h/26362887_50001

Gégé en remets une couche

À la veille d’une audience cruciale au tribunal de commerce, Gérard Lopez a accordé un entretien fleuve à « Sud Ouest » et « France Bleu Gironde » pour balayer tous les sujets du moment aux Girondins

Le rendez-vous a été proposé par Gérard Lopez lui-même. Durant près d’une heure et demie, le président-propriétaire des Girondins a évoqué, pour « Sud Ouest » et France Bleu Gironde, l’actualité du club. À commencer par son rendez-vous crucial ce mardi au tribunal de commerce, qui tranchera entre poursuite du redressement judiciaire et liquidation. L’homme d’affaires, qui était en visio et accompagné d’Arnaud de Carli (nouveau vice-président en charge des relations institutionnelles) et Guy Cotret (pour la partie finances), avait un message à faire passer : il est confiant pour l’avenir et n’entend pas lâcher la barre.

Craignez-vous une liquidation judiciaire ce mardi ?

On a tout fait pour que ce ne soit pas le cas. Notre budget et les processus légaux et financiers sont en place. Le budget net s’élèvera entre 7 et 8 millions d’euros. La masse salariale joueurs en représente comme toujours la plus grosse partie. Il a fallu que je fasse un apport et il est possible que je doive en faire encore un petit mais on est dans les clous. J’ai lu qu’il y avait des questions sur la masse salariale. On sera au niveau de ce qui a été présenté. Nous sommes dans une période d’observation où nous ne sommes pas libres gestionnaires, toutes les décisions sont prises avec l’aval du tribunal. On a une bonne relation avec eux. On a toujours fait ce qu’ils nous ont demandé. Nous y allons sereinement.

Vous n’avez pas vendu la section féminine et le déclenchement du plan social a pris un peu de retard. Ces éléments mettent-ils le club en difficulté avant ce rendez-vous ?

Pour les féminines, nous avons eu cette approche du fonds d’investissement anglais (Sphera Partners). Nous avons appris lors du passage devant la DNCG qu’il n’avait pas les fonds. Puis nous avons appris par la presse, car c’est comme ça que ça se passe, que la mairie de Bordeaux avait un plan B, qu’ils s’engageaient à trouver le budget nécessaire (1,2 million d’euros, NDLR). J’ai proposé de l’aide, de participer à ce tour de table. Mais même avec mon apport, il n’y a pas eu assez d’intérêt local pour lever l’argent. Avec toutes les réunions, ils ont trouvé 280 000 euros. En termes de revenus, cette vente ne nous rapportait rien donc ça ne modifie pas le budget. Le plan social a lui été budgétisé. Il reste à finaliser. S’il fallait couvrir un ou deux mois de salaires supplémentaires, par rapport à tout ce que j’ai mis dans le club jusqu’ici, ce ne sera pas la fin du monde.

Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir sauvé la section féminine vous-même ?

Parce qu’on a un club à sauver. Malheureusement, même si j’étais prêt à titre personnel à mettre plus d’argent que n’importe qui d’autre dans la section féminine, je ne pouvais pas me concentrer sur le sauvetage du club pro masculin et sur la section.

Pourquoi avoir nommé Guy Cotret (finances et administratifs) et Arnaud De Carli (vice-président en charge des relations institutionnelles) ?

Il y a des choses basiques que je n’ai pas faites car soit il fallait éteindre le feu dans des secteurs, soit car je ne les voyais pas comme des priorités. Aujourd’hui, on a une plateforme qui permet de réfléchir de façon différente. Arnaud, que j’apprécie, que je connais depuis un moment, a la capacité à discuter avec le local. Il va créer ce lien. On avait essayé avec un Comité (1881) de personnalités. On avait distribué des missions mais je n’ai jamais eu un retour. On a donc simplifié. Concernant Guy, on sait qu’on va avoir des effectifs plus légers concernant les rapports avec la FFF, la Ligue et les mouvements financiers internes. Son appui et son expérience seront importants.

Le directeur sportif Admar Lopes et votre conseiller James Stevens font-ils toujours partie du club ?

Non. Concernant le premier, car on change de direction. Le rôle de James n’a lui jamais été compris alors qu’il en avait un. Sans lui, par exemple, il n’y aurait jamais eu de présentations complètement finies pour les investisseurs. Au vu de la manière avec laquelle il a été traité, il n’a plus envie d’être dans le football et à Bordeaux.

Mais sont-ils toujours salariés à ce jour ?

Oui, ils font partie des employés. On verra comment leurs cas seront traités.

Karim Saada, dont vous êtes proche, est très présent au Haillan et aux matchs depuis fin août. Quel est son rôle, est-il salarié du club ?

Karim est salarié de La Dynamie (société mère du club, filiale directe de Jogo Bonito, la holding de Gérard Lopez, NDLR). Il a participé à la clôture de dossiers sur pas mal de jeunes joueurs, avait pour mission d’être scout surtout sur la région parisienne. Au vu de la réduction massive des coûts, de la nécessité pour l’équipe de N2 de se recentrer sur le réseau franco-français, il est plus présent car il connaît beaucoup de gens et a notre confiance. Il soutient la direction sportive.

John Williams, qui mène le recrutement de l’équipe de N2, est-il salarié ou a-t-il un contrat de prestation ?

Non, je n’ai pas encore de commentaires à faire là-dessus. Il nous aide car on se connaît depuis des années, qu’il est de la région et aime ce club. Mais il n’est pas directeur sportif.

Regrettez-vous de ne pas avoir mieux anticipé la construction des équipes du club, de la N2 aux jeunes ?

On avait une équipe en National et une en National 2 prévues avec trois-quatre joueurs par poste depuis quasiment le début des discussions. D’un point de vue légal, on ne pouvait pas se permettre de faire n’importe quoi. Donc il fallait qu’on soit en accord avec le staff. Une partie des joueurs qui ne sont pas venus, c’est parce que le staff a décidé qu’il y avait d’autres profils prioritaires. On a changé ces profils-là sur les deux dernières semaines. Tout est accordé. Donc on a prévu mais on a été tenu par des éléments légaux et des effets domino. C’est la main dans la main qu’avec le coach on a décidé de ralentir certaines venues. Et c’est vrai que monter une équipe en Nationale 3 était plus compliqué. Concernant les jeunes aussi. Ce n’est pas évident dans un PSE de prendre les bonnes décisions sur qui doit faire quoi. Il faut faire hyper attention. On a été castré parce qu’on se tient fortement à ce que prévoit la loi donc on n’a pas été en mesure de travailler aussi librement qu’on aurait voulu.

Dans votre lettre ouverte du 31 août, vous avez évoqué l’arrivée d’actionnaires locaux à vos côtés. Qui sont-ils et à quelle hauteur vont-ils entrer au capital ?

On en parlera en temps voulu. Mais ce sont des gens bien, qui entreprennent et réussissent localement. L’avantage de passer par des moments difficiles est de faire tomber les masques. On voit qui se soucie vraiment du club. Ils sont là depuis un moment, partagent une certaine vision pour reconstruire, du long terme. Ils ont envie d’y participer. J’ai essayé de sauver le club en mettant beaucoup d’argent. On n’a pas réussi. C’est un club de foot, pas une usine : si le sportif ne fonctionne pas, le club ne fonctionne pas. Ça reste à eux de prendre leur décision finale. Ils ne sont pas inclus dans le budget.

Quelle place y prend l’intéressement sur le transfert de Sekou Mara de Southampton à Strasbourg ?

On a mis partout le minimum, donc on n’a pas été au-delà de l’indemnité de solidarité (soit 300 000 euros environ).

Concrètement, combien avez-vous ajouté dans le club depuis début 2024 pour assurer la trésorerie ?

Entre avril et juillet, une dizaine de millions d’euros. Avec les différents mouvements, le solde négatif de ce que j’ai amené depuis 2022 est de 39-40 millions d’euros.

Pourquoi ne pas avoir demandé la liquidation cet été en juillet, après la rétrogradation en N1 ? Était-ce pour garder un espoir de récupérer cette somme ?

Nous sommes aujourd’hui en N2, à trois échelons de la L1. Nous allons à un moment donné inviter des investisseurs à nous rejoindre. À quel moment pourrai-je récupérer mes 40 millions d’euros ? En L1 peut-être, et encore… Aucun investisseur n’accepterait de nous rejoindre avec cette condition. Je les ai déjà abandonnés (abandon de créances de 38 millions d’euros, avec retour à meilleure fortune en cas de remontée en L2, NDLR). Si j’ai gardé cette clause de retour à meilleure fortune, c’est pour pouvoir négocier de manière plus intelligente.

Pour revenir à la question, j’ai évité la liquidation car elle nous aurait envoyé encore deux ou trois divisions en dessous. Si certains la souhaitent, c’est pour faire joujou avec un club, avec pas grand-chose. On trouve les mêmes, élus, ex-joueurs et autres, qui ont été incapables de trouver une solution pour sauver le club avant mon arrivée (en juillet 2021). Ils n’ont rien apporté. Nous, ce qui nous intéresse est de reconstruire. Ne pas respecter un investissement de 40 millions, encore plus dans une entreprise qui était morte avant mon arrivée, est choquant. J’ai des sociétés depuis longtemps dans le monde entier et je n’ai jamais été traité comme je le suis à Bordeaux.

Êtes-vous certain qu’une issue positive est possible pour le club ?

Il faudra faire rentrer un investisseur, éventuellement que je réinvestisse aussi, ce que je suis prêt à faire. Je pense qu’on peut nettoyer le bilan de manière intelligente. Il serait cavalier de vous dire à combien l’endettement peut tomber, car les négociations n’ont pas encore commencé, mais j’ai une idée assez claire. Je pense que ce sera fait de manière très importante.

Si le club est cédé dans les prochaines semaines ou prochains mois, vous engagez-vous à ne rien percevoir ?

(Il rigole) Sur le chemin de la N2 à la L2, je ne vois pas comment je peux récupérer quoi que ce soit. Si quelqu’un paie à ma place, comment pourrait-il me rembourser quoi que ce soit ? Ça n’existe pas. Franchement, on dirait qu’il y a eu un lavage de cerveau collectif à Bordeaux cet été, comme si je ne voulais pas m’asseoir sur mes 40 millions en attendant que quelqu’un arrive et me donne 40, 20 ou 5. Même pas en rêve. Vous pensez que je peux demander à des investisseurs de soutenir le club et de me payer ? Franchement… Je ne comprends pas une telle débilité dans les questions. Le club ne peut pas exister si l’actionnaire ne met pas d’argent, donc je continue à le faire. Et personne ne me remboursera. Si je garde ma dette, c’est parce que ça me permet de négocier la position que pourront avoir d’autres créanciers.

Il est normal qu’on vous pose la question pour que vous le clarifiiez.

Ce serait bien que les gens à Bordeaux qui font cette demande-là, depuis des positions assez importantes, allument un peu la cervelle. Il faut réfléchir avant de parler. Je m’attends à soutenir le club pour aller de l’avant, à avoir des partenaires locaux parce que j’ai envie de m’associer avec des gens qui aiment le club, à plus grande mesure avec des partenaires que je connais et à qui je parle dès à présent. Mais soyons clairs : en aucun cas, je ne ferai passer mes 40 millions avant le club.

Votre objectif est donc de ramener le club dans le monde professionnel sans céder le club ?

Les gens qui ont de l’argent et qui peuvent fournir une preuve de fonds ne sont pas intéressés par une reprise majoritaire du club. Ils ne sont pas gestionnaires d’une équipe de foot, ce sont des investisseurs plutôt massifs. Ils croiront dans le projet parce que la dette aura été réduite, parce que la structure sportive tiendra la route. Paradoxalement, ceux qui n’ont pas d’argent aimeraient bien contrôler le club. Il y a trois semaines, j’ai eu une réunion avec un fonds d’investissement déjà en contact avec nous par le passé et qui trouve que la situation maintenant est plus intéressante, même s’il reste encore des étapes à passer. Mais ces gens-là ne cherchent pas une participation majoritaire.

Vous avez déjà annoncé des sponsors maillot, des investisseurs minoritaires… Et rien de tout ça n’est arrivé.

Combien de contrats avez-vous signés dans votre vie ? Combien de fois êtes-vous passé de la due diligence (audit, NDLR) à un term-sheet (termes et conditions d’accord, NDLR) ? On a reçu des offres écrites, chiffrées et signées, avec des preuves de fonds, pour investir dans le club. Elles étaient conditionnées à des résultats sportifs. Mais on n’a pas réussi à y répondre sportivement. On a eu une offre écrite sur un plan de six ans, mais au moment où on était censés clôturer la négociation, les droits TV ont baissé. Sur cinq ans de Ligue 1, avec les intérêts, cela représentait 75 millions en moins. Si on met de côté Fenway, parce que ce n’est pas quelque chose auquel je croyais particulièrement, que ce soit sur un investisseur qui est rentré deux fois (dans la data room) en novembre et en mai, la banque suisse rentrée en mars-avril, ou un family office, on avait des offres écrites. Mais on n’a pas été capables de donner une réponse positive. On ne vous a pas menti. Vous pensez vraiment qu’on s’est pointés à la DNCG avec une liste bidon d’investisseurs ?

Vous dites donc être toujours en contact avec de possibles partenaires financiers…

Ça ne s’est jamais arrêté. Parmi la quinzaine d’investisseurs qu’on a eus, il y en a six ou sept avec qui j’ai des liens par ailleurs. Donc dans certains cas, le dossier Bordeaux est toujours sur la table. Ils sont tous Américains. Ils peuvent aussi lire sur Google que quand tu investis dans un club, tu peux te faire jeter à la porte avec ton argent, ou plutôt sans… Donc ils sont moyennement intéressés par une position majoritaire. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est stabiliser. Ces discussions plutôt verbales pourront ensuite s’intensifier, sans pour autant que ce soit forcément pour cette année. Mais on laisse la porte ouverte car on a envie de relancer la machine. Ce serait plus simple avec des investisseurs. Pour remonter en L2 voire en L1, je pense qu’il faut compter de 25 à 35 millions d’euros.

À partir de quel niveau sportif cela pourrait se signer ?

Le calendrier n’est pas dicté par le calendrier sportif, plutôt par l’endettement. C’est beaucoup plus facile d’attirer des investisseurs en N2 sur des bases plus saines plutôt qu’en L2 avec un couperet sportif. Aujourd’hui, ceux avec qui on parle ont envie de construire une histoire, celle des nouveaux Girondins de Bordeaux, quitte à ce que ça prenne une ou deux années de plus.

Il y aura tout de même le couperet de la sortie de la période d’observation, avec le début du remboursement de la dette et des AGS (garantie des salaires). Si vous n’avez pas d’investisseur, vous vous en chargerez ?

Oui, car les montants ne seront plus les mêmes. Même pour finir la saison de L2, j’ai mis 10 millions. La somme à sortir pour les AGS sera loin de ce chiffre. Le Tribunal de commerce nous a demandé de leur faire part des discussions actuelles. Nous sommes dans la transparence absolue. Et si on ne monte pas ? Il faudra refaire une saison en N2. J’ai vraiment envie de voir le club remonter.

En octobre 2023, vous disiez avoir un plan B en cas de non montée et que vous remettriez au pot. Vous ne l’avez pas fait. Pourquoi ?

À cette époque, on avait une douzaine d’investisseurs dans la data room. Je leur avais proposé de co-investir. Quand j’avais dit que je serais là, c’était la vérité, avec eux. Mais aucun de ces investissements ne s’était matérialisé. J’ai quand même remis au pot. Arrivé en avril, le club n’avait plus de fonds. Je n’ai pas menti, j’ai remis dix-onze millions pour finir la saison, et encore cet été. Mais je n’ai jamais dit que je mettrais 42 millions. Le plan B, c’est que je savais qu’on avait un paquet d’investisseurs. Je n’aurais pas pu croire qu’on aurait pu faire une saison comme ça. J’ai commis l’erreur de croire chaque week-end que ça allait tourner. Cet été, il aurait fallu remettre 42 millions juste pour remettre les comptes à flot et 31 pour la saison à venir. Ce n’était pas possible. Sur trois saisons, j’aurais été à 115 millions. À un moment donné, on se dit que ce n’est juste pas possible. On ne ferait que repousser le problème. Je sais que pour les gens qui perdent leur emploi, c’est dur. Ça l’est pour moi aussi. Et même si ça fait mal, il faut que quelqu’un enlève les œillères et accepte que ça ne puisse pas continuer.

Si un autre investisseur arrive et propose plus d’argent que vous devant le Tribunal de commerce, vous n’aurez pas le choix de vous aligner ou de céder le club…

Si quelqu’un arrive avec plus de 25 ou 30 M€, il faudrait déjà les présenter en cash. Car on a vu ce qu’il s’est passé pour les féminines. Nous, on travaille sur notre plan.

Vous êtes en situation d’échec et très critiqué. Pourquoi rester ? Qu’est-ce qui vous anime encore aujourd’hui ?

Ça n’a jamais été l’appât du gain. À l’époque, j’ai sauvé un club que je ne connaissais pas. Aujourd’hui, j’ai envie de faire remonter un club que je connais, qui déchaîne les passions. J’ai juste envie que le club se retrouve là où il doit être. Je n’ai aucun agenda.

Cela vous fait mal d’être le président-propriétaire qui a conduit ou accompagné le club là où il est aujourd’hui ?

Bien entendu. C’est pour ça que je n’ai pas envie d’abandonner le navire. J’ai participé à ça. C’est aussi pour ça que je veux aider le club à remonter.

Vous dites que vous ne voulez pas abandonner le navire. Comprenez-vous néanmoins que beaucoup de personnes souhaitent au contraire que vous lâchiez la barre ?

Non. Les personnes qui le veulent ou le disent n’ont absolument rien fait pour le club, et ce n’est pas comme ça qu’on traite un investisseur quel qu’il soit. Il y a un minimum de respect à apporter à quelqu’un qui a évité la liquidation judiciaire il y a trois ans.

Après trois ans d’échec, pourquoi cela marcherait cette fois ?

La connaissance des échecs. Il y a aussi des choix qui ont été mauvais. In fine, les décisions étaient les miennes, je porte une responsabilité importante. Mais ce n’est pas moi qui joue. Le foot, c’est aussi une histoire de chance ou de poisse. Le foot n’est pas une histoire écrite d’avance. Sinon, il n’y aurait pas de passion. Ce n’est pas à moi de dire que je suis bon ou pas bon. J’ai prouvé dans le passé que je pouvais l’être. Le foot, ça ne tient pas à un président, à un entraîneur, à un attaquant. Moi je continue à faire mon truc parce que je suis convaincu que je fais ce que je dois faire. On va annoncer cette semaine des joueurs qui n’ont absolument rien à faire en N2 mais qui viennent parce qu’ils croient dans le projet, l’entraîneur y croit aussi. Quelque part on est dans le vrai et pour être vraiment dans le vrai, il faudra qu’on ait raison sportivement et le sportif ne dépend pas que de moi. Dans mon rôle, je fais ce que j’ai à faire. Effectivement j’ai pris des décisions qui n’étaient sans doute pas bonnes, dans le sportif notamment, mais qui à elles seules ne reflètent pas la situation dans laquelle on est aujourd’hui. La dette financière n’a pas augmenté, elle a baissé. Les autres dettes autour ne sont pas des dettes de cash, ce sont des dettes qui proviennent en partie des écritures comptables parce qu’on perd la valeur des contrats joueurs… Mon rôle est important mais limité. Est-ce que je suis le bon président ? Je ne sais pas. Est-ce que j’essaie de faire les bonnes choses ? Oui certainement. Est-ce que je paie pour faire ces choses-là ? Oui, bien sûr.

Votre communication vis-à-vis du monde extérieur et des salariés est critiquée. Vous comprenez que ne pas prévenir vos salariés de l’abandon du statut professionnel et de la fermeture du centre de formation ait pu heurter ?

Oui, je comprends tout à fait. De la même manière que je suis choqué quand il y a des documents internes qui se retrouvent dans des endroits où ils ne devraient pas être. Malheureusement, il a fallu renforcer la partie discrétion et confidentialité parce qu’il y a des décisions à prendre et qu’on n’avait pas envie qu’elles sortent. Je ne mets pas tout le monde sur le même bateau. Je suis triste. On a été choqué par le nombre de documents qui se sont retrouvés dans la nature et qui provenaient de l’intérieur. Ne pouvant pas faire le tri, on a malheureusement dû travailler quasiment dans un cercle hyper restreint. J’aurais préféré expliquer que l’abandon du statut pro était dû au sauvetage du club parce que sans abandon du statut pro, on ne pouvait pas entrer en redressement judiciaire et sauver le club. En allant dans le meilleur des cas en National, on se retrouvait avec un trou dans la caisse de 25 millions impossible à tenir. C’était la liquidation assurée.

Après le plan social, comment allez-vous fonctionner sur la structuration du club, la gestion du Haillan ?

On aura entre une douzaine et une quinzaine de salariés, hors sportif. On sait très bien comment va se passer l’approche structurelle.

Quel regard portez-vous sur le conflit entre les deux groupes ultra ?

D’abord c’est quelque chose qui ne me fait pas plaisir. On va dire qu’il y a un groupe qui a posé plus de problèmes que l’autre alors qu’ils n’ont pas beaucoup d’historique et qu’on a essayé de les soutenir sur différentes initiatives. C’est quelque chose qui nous pose problème, qui pose problème à la Préfecture en termes de sécurité. À un moment donné on prendra des mesures qui seront définitives. Espérons qu’il y a des solutions mais elles ne peuvent pas venir du club. On est au courant de certaines choses qui sont inacceptables. On est en contact avec la Préfecture. On va voir. On ne tolérera pas de dérapage. Un seul dérapage ce serait un de trop. Si c’est le cas, on agira de façon assez musclée.

Merci Manu.

 

Ce mec est à interner. Il est à la fois toxique et malade.

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