Plus de 300 jours, voilà l’improbable durée qu’il nous a fallu patienter pour retrouver la victoire en terre bordelaise. Triste record qu’on ne souhaite jamais égaler …
Pour le reste … eh bien pas grand chose, en fait.
Clairement, les Dijonnais ont été à la hauteur de leur classement, c’est à dire, bons derniers et c’est un peu triste pour le football.
Les Girondins arrivaient avec des doutes à tous les étages (peu de jeu, peu de buts, peu de victoire, quid du remplacement d’Otavio à l’entrejeu, qui devant ???). Défaite et nul interdits, par conséquent, une victoire, même honteuse est o-bli-ga-toi-re, sous peine de plonger dangereusement dans les eaux basses du classement.
Fort heureusement, Oudin ouvrit rapidement la voie, d’un coup franc excentré, tiré directement (11ème). Kalu l’imita, avec un petit raid dans une défense en mode ‘plots d’entraînement’ (29′). Emprise totale, des tirs au buts, Bordeaux domine outrageusement un adversaire résigné. Maja manque une occasion tandis que Costil brille sur une rare incursion dijonnaise. 2-0 à la mi-temps, c’est totalement mérité.
Le match reprend, et puis … patatras …
Peut-être rassuré par le score, peut-être aussi tétanisé par une indicible peur de trop bien faire … Les Marine-et-blancs ont lentement, mais surement, cessé de jouer.
Du moins, tels qu’ils le faisaient en première période.
Face à des locaux atones, on pouvait craindre que les Bourguignons n’occupent le vide. Il n’en sera rien. Doucement, tranquillement, le 11 bordelais mène sa barque sur une eau plate, sans vagues ni courants …
On peut voir aussi là, une nouvelle version 2.0 de la purge dominicale : on mène, donc on ne joue plus !
Nul doute que Gasset n’a pas apprécié du tout cette loooongue séquence de non-jeu.
On se dirigeait donc vers un petit 2-0 figé , lorsque sur un ultime raid, Basic vint donner au score une ampleur plus encore large.
Bon pour la confiance, le classement et le goal-average. Ce résultat ne doit pas non plus faire oublier le curieux trou d’air de la seconde période.
Là, contre une triste équipe de Dijon, ça passe. Profitons-en bien.
Par contre, face à d’autres adversaires, il faudra faire bien plus que cela.
Pour mémoire, l’équipe girondine :
Costil, Benito, Pablo, Koscielny (cap.), Sabaly, Adli (Baysse 86′), Basic, Kalu (Bakwa 77′), De Préville (Zerkane 77′), Oudin (Hwang 63′), Maja (Briand 63′)
2 biscotes : une pour Pablo (71′) pour une faute un peu virile au goût de l’arbitre, et une autre pour Kalu, pour contestation, 2 minutes plus tard.
Journée pépère de ce côté là, donc. Pour une fois …